Immobilier : les dérives du business des diagnostics de performance énergétique
ENQUÊTE - Si l'État travaille à «améliorer la qualité des DPE réalisés», le secteur manque toujours d'encadrement.
C'est une lettre désormais cruciale pour la vente d'un bien immobilier ou sa mise en location. Les logements bien isolés (classés A ou B) se vendent plus cher que ceux qualifiés de «passoires énergétiques» estampillés F ou G. Pour certains propriétaires, cela peut représenter une perte de plusieurs milliers d'euros. Avec la mise en place de la nouvelle réglementation concernant les passoires énergétiques, la demande de diagnostics de performance énergétique (DPE) a explosé.
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Selon le baromètre de la Fédération nationale de l'immobilier (FNAIM), plus d'1,9 millions de DPE ont été réalisés par 10.000 diagnostiqueurs en 2022, soit plus de 37.000 par semaine. Leur prix, qui n'est pas réglementé, oscille entre 60 et 150 euros, suivant le bien concerné. Problème, le gouvernement a relevé dès 2021 «de nombreux…
anonyme 81543
le
Je trouve anormal d avoir un logiciel magique qui fournit le DPE, avec une grande incidence sur le prix de vente immobilier ou le coût des travaux. L État doit être mis en demeure de rendre publiques les règles du DPE et de la base de données utilisee pour que tous les citoyens soit en mesure de prévoir les travaux à faire. Actuellement c est impossible.
pifou007
le
Les agents immobilier sont des voyous au même titre que les garagistes.
Quelqu'un a quelque chose à ajouter ?