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5 manières d’investir dans l’immobilier

Publié le 20 septembre 2024

Vous disposez d’une somme d’argent à investir ? L’immobilier figure parmi les placements préférés des Français. En achetant un bien pour le louer, vous pouvez générer des revenus complémentaires chaque mois et vous constituer un patrimoine. Sur quel type de bien jeter son dévolu ? Un studio, un parking, une maison à rénover, un garage ou une colocation ? Découvrez 5 manières d’investir dans l’immobilier et trouvez celle qui correspond à votre budget, votre emploi du temps et vos envies.

1. Acheter un studio pour le louer

C’est probablement l’un des investissements les plus classiques ! Financièrement plus abordable qu’un appartement, il vous permettra de décrocher un prêt immobilier plus facilement. Mais si le studio séduit autant les investisseurs, c’est très certainement en raison de sa rentabilité. Il se loue en général plus cher au mètre carré qu’un appartement. Ajoutons que dans les grandes villes, les petites surfaces sont très recherchées. Si votre studio est situé à proximité des transports en commun et idéalement du centre-ville, vous ne devriez rencontrer aucune difficulté à le louer. Gardez votre téléphone à portée de main une fois votre annonce publiée !

L’inconvénient de ce type d’investissement ? Le turnover locatif. Vos principaux locataires seront des étudiants et des jeunes actifs. Fin des études, échec scolaire, changement d’orientation ou envie de partager une colocation avec les amis rencontrés à l’université… Les raisons qui poussent un étudiant à déménager après un an ou deux sont nombreuses. Les jeunes actifs considèrent souvent le studio comme un logement temporaire, le temps de gagner suffisamment d’argent pour s’offrir un appartement spacieux… du moins ils l’espèrent. Gardez donc à l’esprit que vous devrez régulièrement trouver de nouveaux locataires. Vous pouvez bien sûr confier la gestion locative à une agence, mais il faudra alors renoncer à une partie de votre rentabilité.

2. Investir dans une place de parking

Vous avez un budget - très - limité ? Vous souhaitez vous épargner les contraintes d’une gestion locative ? L’investissement dans une place de parking peut être la bonne solution. Aucun risque d’être appelé le dimanche en plein repas de famille par votre locataire parce que le robinet de la cuisine fuit ! C’est aussi l’investissement parfait pour un couple qui souhaite acheter ensemble sans parvenir à se mettre d’accord sur un bien immobilier. Rien ne ressemble plus à une place de parking qu’une autre place de parking. Aucun affect n’entre en jeu dans son choix.

Placement atypique, l’investissement dans une place de parking comporte de nombreux avantages : un ticket d’entrée très abordable, des charges réduites, une rentabilité élevée (entre 6 % et 12 %) et une fiscalité avantageuse. Cerise sur le gâteau : un parking se loue facilement s’il est bien situé. L’idéal reste bien sûr d’investir dans une grande métropole où les politiques visant à limiter l’usage de la voiture ont restreint le nombre de places disponibles. Votre place de parking séduira l’automobiliste las de tourner chaque jour pendant des heures en quête d’une place où se garer.

Avant de jeter votre dévolu sur un morceau de bitume, étudiez attentivement l’offre de stationnement dans le quartier. Les immeubles les plus récents sont souvent dotés de places de parking. Ce n’est pas le cas des plus anciens. Dans les quartiers historiques, trouver une place pour se garer revient à chercher une aiguille dans une botte de foin. Une aubaine pour l’investisseur !

Vous pouvez investir dans un parking à ciel ouvert ou sous terre. Si vous optez pour une place dans un parking souterrain, sélectionnez soigneusement son emplacement. Le Graal ? À proximité des ascenseurs et autres accès, et idéalement aux étages les plus proches possibles du zéro. Pour vous démarquer, optez pour une place de stationnement équipée d’une borne de recharge électrique. Un investissement d’avenir !

3. Acquérir un garage pour le mettre en location

Pour ceux qui ont un budget un peu plus élevé, le garage fermé reste le nec plus ultra. Un peu plus cher que la place de stationnement en extérieur et que l’emplacement en sous-sol, il offre un avantage de taille : sa polyvalence. Un box fermé a plusieurs utilités. Si sa fonction première est d’y garer un véhicule, il peut également servir d’espace de stockage, voire de garde-meubles. Dans les grandes villes, il séduira les particuliers habitant dans un deux-pièces exigu. Vous pourrez également le louer à un commerçant. Il pourra y stocker sa marchandise de manière sécurisée. La sécurité, c’est l’un des grands atouts du garage. Ce local fermé permettra à celui qui le loue d’y garer son véhicule, voiture ou deux-roues, en ayant la certitude de le retrouver dans le même état le lendemain.

En investissant dans un garage, vous élargissez donc votre panel de locataires potentiels. Les coûts d’entretien sont réduits. Ils se limitent tout au plus à remplacer les ampoules et la porte d’entrée.

Pour éviter les mauvaises surprises, rédigez un contrat de bail en bonne et due forme. Vous pourrez notamment y préciser ce qui peut être fait ou non dans le garage. Imaginez que cet espace se transforme en local de répétition pour un groupe de rock ! Vous pourriez vous attirer les foudres des habitants du quartier.

4. Miser sur la colocation

Vous avez un gros budget ? Investissez dans un bien spacieux avec de nombreuses chambres et louez chacune d’entre elles séparément. La colocation est idéale pour maximiser le bénéfice d’une grande surface. La somme des loyers perçus sera plus élevée que si vous aviez loué à une seule famille.

La colocation a le vent en poupe. Moins chères que les studios, ces locations partagées font le bonheur des étudiants au budget limité en quête d’un toit, surtout dans les grandes villes où l’offre de biens à louer est insuffisante. Attirés par la vie en communauté, d’autres ne jurent que par ce type d’habitat. Cette façon d’habiter ensemble n’est d’ailleurs plus l’apanage des étudiants. Jeunes actifs, familles, seniors, de plus en plus de tranches de population préfèrent partager un grand espace plutôt que de louer un logement riquiqui. Si votre maison ou appartement est bien situé, vous trouverez donc preneurs facilement.

Les inconvénients par rapport à une location nue classique ? Comme pour le studio, le turnover est plus fréquent. Si vous décidez de vous lancer dans la colocation, réfléchissez bien au type de bail que vous allez proposer aux colocataires : individuel ou commun. Pour vous aider dans votre choix, consultez cet article.

Dans une colocation, le risque d’impayés est multiplié par le nombre d’occupants. Pour une protection maximale, optez pour un bail commun dans lequel vous incluez une clause de solidarité. Elle vous permettra de vous retourner contre les autres colocataires si l’un d’eux ne paye pas son loyer et/ou ses charges, et même contre leurs cautions si vous ne voyez toujours pas la couleur de votre argent malgré vos relances.

5. Investir dans un logement ancien à rénover

Vous avez trouvé un bien immobilier à un prix attractif, mais il est loin d’être flambant neuf ? Dans son état actuel, il rebuterait un grand nombre de locataires. Odeurs d’égouts, peinture écaillée, vitres brisées, escaliers qui grincent, portes branlantes, plancher qui se soulève… on se croirait presque dans une maison hantée. Sans compter la décoration qui date d’une autre époque.

N’importe qui aurait envie de prendre ses jambes à son cou. Et pourtant ! Ce logement en piteux état est peut-être une excellente opportunité. L’investissement dans un logement ancien à rénover est idéal pour ceux qui n’ont pas peur de mettre la main à la pâte. Moins cher à l’achat, il peut se louer à un très bon prix moyennant quelques petits – ou gros – travaux. Si vous êtes créatif et habile de vos deux mains, ce type de bien est fait pour vous ! Dans le cas contraire, vous pouvez toujours déléguer une partie des travaux à une entreprise.

Avant d’investir dans un logement à retaper, prenez le temps d’évaluer son potentiel et faites la liste des travaux à effectuer. Certains peuvent être facilement – et rapidement – corrigés par un bricoleur compétent, à moindre coût. D’autres nécessiteront des compétences plus pointues – que vous possédez peut-être. Que vous réalisiez les travaux vous-même ou pas, estimez bien leur coût. Pour parer à tout imprévu, prévoyez un budget un peu plus élevé. Avez-vous la somme nécessaire ? Le projet est-il rentable ? Au moment d’estimer l’ampleur des travaux, tenez également du diagnostic de performance énergétique (DPE) de l’habitation. S’il s’agit d’une passoire thermique, vous serez contraint d’effectuer des travaux d’amélioration énergétique afin de pouvoir continuer à le louer. Vous avez bien sûr droit à des aides. Faites vos calculs ! Le jeu en vaut-il la chandelle ?

Dernier conseil : vérifiez l’emplacement ! Vous pouvez investir dans le logement le plus délabré et le transformer en un palace, mais s’il se trouve dans la pire rue du quartier, vous arriverez difficilement à le louer.

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