L’essentiel, c’est la qualité de la relation avec nos clients, selon Nicolas Pettex-Muffat, Daniel Féau

Que recherchent vos clients ?

Ils sont en quête de biens d’exception, naturellement, mais avec peu d’idées préconçues. Paris est une capitale différente de New York ou Londres, où l’on construit toujours, y compris dans les quartiers de prestige. A Paris, c’est ce qui fait son charme, les critères de choix ne sont pas reproductibles. L’exclusif est quasiment la norme. Nos clients n’ont généralement pas de besoin immédiat, ils choisiront ce qui leur correspond, ce qui leur fait plaisir. Notre travail consiste à leur proposer des solutions, dans nos 16 agences parisiennes et en Provence. Nous proposons aussi des biens en location.

Ce marché est de quelle ampleur ?

C’est un tout petit marché, 2 500 transactions par an, environ, dont une sur trois entre 1 et 2 millions d’euros, et plus de la moitié des ventes se situent entre 2 et 4 millions d’euros. Ce marché est stable, les demandes sont toujours supérieures à l’offre.  

Beaucoup de clientèle étrangère ?

Bien sûr. Nous sommes partenaires de deux réseaux internationaux, Christie’s International Real Estate et Luxury Portfolio International. Nous avons beaucoup de clientèle américaine actuellement.

Qu’attendent-ils d’un réseau comme le vôtre ?

Un service irréprochable, bien sûr. Notre réseau comprend une centaine de collaborateurs salariés. Dans ce réseau, on parle une vingtaine de langues. Chaque client a un interlocuteur qui lui est dédié et c’est la relation qu’il crée qui lui permet de trouver le bien qui correspond à ce client, en toute confidentialité, naturellement. 

Et cette relation, elle est naturellement durable. Elle pourra nous amener à trouver des solutions pour leurs familles ou leurs amis. C’est ainsi que le besoin s’est révélé d’ouvrir une agence dans le 9ème arrondissement, c’était nécessaire pour accompagner notre clientèle. 

La confiance est le maitre mot pour nous et, au-delà du service, cela passe par une attitude.
Quand par exemple on apprend qu’un client américain arrive à Paris le lendemain, pour visiter des biens, on ne peut pas lui dire "Désolé…". Cela ne peut pas arriver.