Publié le 07 mars 2023 • Baromètre
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Lire l'articleAvec la généralisation du télétravail et des prix de l’immobilier qui restent élevés dans les villes, le coliving devrait connaître un essor fulgurant dans les années à venir. Le point sur ce nouveau mode d’habitat qui se situe à mi‑chemin entre colocation et hôtellerie.
Étudiants, jeunes actifs, salariés en CDD ou freelances : pour ces populations, il n’a jamais été facile de se loger dans les villes. Les prix de l’immobilier et les garanties exigées par les bailleurs imposent bien souvent de se tourner vers la colocation, avec tous les inconvénients que cela comporte (bruit, manque d’intimité, tâches domestiques pas assurées par les « coloc’ », etc). Bonne nouvelle : il existe désormais une alternative ! S’il s’inspire de la bonne vieille colocation pour son côté convivial, le coliving y ajoute une touche de modernité et de confort.
Le coliving, c’est d’abord un logement « clé en main ». Moins contraignant qu’une location classique, il n’oblige pas à courir les agences immobilières et à monter un dossier en béton. Au contraire : la réservation du logement se fait en ligne, comme on le ferait pour une chambre d’hôtel. Par ailleurs, l’assurance, l’électricité, l’eau, les abonnements (internet, vidéo à la demande, etc.) sont inclus dans le prix. Autrement dit, le « coliver » n’a à s’occuper de rien !
L’absence de formalités contraignantes n’est pas le seul atout du coliving. Ce mode de logement offre aussi un autre avantage de taille : contrairement à une colocation, où les colocataires sont bien souvent solidaires, les « colivers » ont chacun leur propre bail, ce qui offre beaucoup plus de flexibilité. Ainsi, en cas de départ de l’un des occupants, ceux qui restent n’ont pas à chercher un remplaçant, ni à compenser le loyer manquant. Pour le gestionnaire et le propriétaire, c’est aussi un avantage. Au lieu d’avoir une coloc’ qui « explose », la place est immédiatement attribuée à quelqu’un d’autre.
Enfin, le coliving incorpore un large éventail de services empruntés au secteur hôtelier : wifi, laverie, ménage, conciergerie, parking... En somme, le coliving c’est la vie en collectivité, mais avec un espace privatif, peu de contraintes administratives, et des prestations qui facilitent le quotidien.
Économie du partage, nouvelles habitudes de vie, quête d’une meilleure rentabilité… Voici les raisons pour lesquelles il est intéressant d’investir dans le coliving.
Déjà séduites par le covoiturage, le coworking, la location ou le prêt d’objets, les jeunes générations plébisciteront forcément le coliving qui offre le confort sans les contraintes. Par ailleurs, la crise sanitaire a bouleversé le secteur de la pierre : avec la généralisation du télétravail, l’immobilier de bureau ne fait plus forcément recette – au contraire de l’immobilier résidentiel qui, lui, conserve son statut de valeur sûre.
Dans les métropoles et les grandes villes, la demande se concentre essentiellement sur les studios, T1, T2… au détriment des appartements familiaux et des maisons individuelles. Moins chers au mètre carré mais plus difficiles à louer, ces biens deviennent beaucoup plus rentables lorsqu’ils sont divisés en espaces privatifs plus petits. Ainsi, dans Paris intra-muros, les projets de coliving affichent une rentabilité comprise entre 4 % et 8 %.
Pour l’heure, il existe deux façons d’investir dans le coliving. La première implique d’acheter un bien et d’en confier la gestion à un opérateur spécialisé. Ceux-ci recherchent principalement des maisons individuelles situées en Île-de-France (à proximité d’un arrêt de RER) ou dans les métropoles régionales. Mais attention : outre l’achat du bien, il faudra financer les aménagements exigés par l’opérateur. Et ce n’est pas donné, puisque l’enveloppe peut atteindre plusieurs centaines de milliers d’euros.
La deuxième façon d’investir dans le coliving consiste à confier son argent à un gestionnaire de fonds. Ces dernières années, plusieurs fonds d’investissement spécialisés ont vu le jour. Ces SCPI et OPCI proposent des tickets d’entrée qui varient fortement de l’un à l’autre. Avant de se décider, on prendra donc le temps de bien se renseigner sur l’offre la mieux adaptée à son profil d’investisseur !
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