Le moral des acheteurs est bon selon Philippe Buyens, Capifrance
Le marché vous parait satisfaisant ?
Absolument, notre chiffre d’affaires par rapport à 2018 a augmenté de 14%, avec 75 millions d’euros d’honoraires, malgré 6% de mandats en moins.
La demande revêt quelles caractéristiques ?
Elle se situe essentiellement autour des grandes agglomérations ; beaucoup de maisons et, en ville, essentiellement des 3 pièces, c’est la plus grosse demande.
Les primo accédants représentent une grande part des acheteurs dans le neuf, 28%. Le moral des acheteurs semble bon, la demande est énergique.
Que penser du dispostif Denormandie ?
A priori c’est une bonne idée, mais nous n’avons pas assez de remontées pour se faire une idée. On peut simplement signaler une approche un peu schizophrénique : on impose beaucoup de contraintes aux investisseurs, et d’un autre côté on leur demande de faire vivre un nouveau dispositif…
Vous proposez une nouvelle méthode d’estimation des biens ?
Oui, Precisio, qui associe présence du conseiller et puissance du digital.
Il s'agit d'une méthode d'estimation réalisée sur le terrain par un conseiller Capifrance en répondant à 200 critères.
Nous insérons ces éléments dans le moteur d'estimation Drimki, qui compare avec les prix des biens non encore vendus. Pour compléter, deux grandes sources d'information sont interrogées : Yanport, la plus grande base de données de l'immobilier, et Cityscan, qui évalue l'environnement des biens. L'ensemble de cette recherche donne une estimation aussi exacte que possible, qui est remise au client.