Michel Cozic, Orpi à Nantes : "Le marché est toujours très porteur !"
Vous dirigez trois agences, situées à Nantes même ?
Elles sont au sud de la ville : une sur l'île de Nantes, une à Rezé, une à Saint-Sébastien-sur-Loire.
Quel est leur périmètre d'intervention ?
Autour des agences, en fait, avec quelques incursions sur des villes voisines comme Vertou ou Bouguenais, par exemple.
Pour la location et la gestion locative, nous intervenons sur toute l'agglomération nantaise, ainsi que pour la vente de logements neufs, qui est aussi une de nos activités.
Orpi est un réseau coopératif…
Oui, c'est même l'ADN de l'enseigne : les agences s'associent pour partager des offres. Quand un client met en vente son bien dans une agence Orpi, toutes les agences peuvent le présenter à la vente. C'est très différent des réseaux de franchise : nous portons la marque avec les autres membres pour alimenter le fichier commun.
A noter : nos annonces sont dotées d'une géolocalisation précise et d'une présentation en 3D.
Comment s'est passé cette année 2020 ?
Durant les mois où l'on a pu travailler, ça s'est bien passé, même très bien, grâce à un marché porteur. L'été a été très bon, alors que c'est généralement plutôt terne dans notre métier. Et c'est cet été que nous avons ouvert l'agence de Saint-Sébastien, à point nommé, donc.
Quelle répartition dans vos transactions entre les appartements et les maisons individuelles ?
Nous sommes à peu de choses près à 50/50. Nous sommes sur des quartiers fortement urbanisés. À Nantes bien sûr mais aussi Rezé et Saint Sébastien, si proches qu'elles sont à l'intérieur du périphérique nantais.
Des primo-accédants parmi vos clients ?
Oui, mais il faut se souvenir que les prix ont sérieusement augmenté notamment sur les deux dernières années et le ticket d'entrée est un peu élevé quand il s'agit de revenus limités, donc il s'agit plutôt d'appartements. Pour les maisons ce sont souvent des secundo-accédants, qui sont en appartement et veulent passer à la maison.
La maison, c'est l'envie ultime ?
Oui, naturellement, ça correspond à une forme d'aboutissement pour les familles. Pour autant, il existe toute une frange de personnes qui recherchent la proximité avec le centre-ville, avec les commerces et les transports, si bien que le marché de l'appartement se porte bien également.
La situation est donc plutôt bonne ?
Pour nous oui, il y a une très forte demande, le marché est sur une tendance toujours haussière. Nantes est toujours bien classée dans les palmarès des villes où il fait bon vivre, avec tous les services et les loisirs, à deux pas de la côte atlantique ; la ville est toujours très attractive et nous en tirons parti.
Vous avez des investisseurs, dans votre clientèle ?
Oui, la pierre est une valeur refuge et nous avons des gens qui cherchent à investir pour faire de la location : location nue ou location meublée, il y a tous les profils. Et certains viennent d'autres régions, parisienne entre autres, car ils identifient Nantes comme une ville dynamique et accessible financièrement.
Les prix justement, ont beaucoup bougé ?
On a constaté une hausse de 10 % par an sur les deux dernières années. Ca ne devrait pas pouvoir continuer comme ça, car les capacités des acheteurs ne suivraient pas.
Quel conseil donner aux vendeurs et aux acheteurs ?
Le conseil que je donnerai à des vendeurs, c'est de ne pas se laisser entrainer par l'emballement que peut provoquer ce marché très porteur, d'écouter les professionnels et de ne pas se montrer trop gourmand. Le marché porteur a quand même des limites.
A l'acquéreur je dirai de bien vérifier ses capacités financières pour pouvoir se positionner très vite quand il voit le bien qui lui correspond, car la demande est très forte.
Un dernier mot ?
Oui, nous cherchons de nouveaux collaborateurs ! Nous nous chargeons de leur formation, bien sûr.
Nous sommes sur un marché dynamique et porteur, donc nous avons besoin d’étoffer les équipes.