Notre croissance est nettement supérieure au marché, selon Roland Tripard, IAD
Comment se porte le marché immobilier en ce milieu d’année ?
Nous avons eu une année 2018 qui s’est stabilisée à un très haut niveau, et terminée avec 970 000 transactions. L’année 2019 voit un début de relance du marché, avec une hausse des prix qui s’atténue, et des taux de crédit qui n’augmentent pas, ils sont d’ailleurs en train de baisser aux USA. Des taux qui demeurent aussi bas, ça pourrait être la bonne surprise de 2019.
Cette relance est de quel ordre ?
Selon le baromètre LPI, dont IAD est l’un des douze partenaires, le nombre de transactions a augmenté, en trimestre glissant, de 3,1 %.
Quels prix peut-on constater ?
C’est un marché à plusieurs vitesses, avec Paris (où selon notre baromètre, on a dépassé les 10 000 €/m²), les grandes métropoles, et les marchés peu tendus. En fait il y a pratiquement autant de marchés que de quartiers.
Les grandes métropoles et le périurbain sont très dynamiques, comme Rennes, Grenoble, Brest, Toulouse, et Bordeaux qui demeure très actif, mais où l’augmentation des prix s’est beaucoup ralentie.
Un bon contexte pour les investisseurs ?
Nous avons environ 4,5 % d’investisseurs dans notre clientèle. Je dirais que oui, cette conjoncture leur est favorable, comme à tous les acheteurs.
En somme de bonnes perspectives pour la fin d’année 2019 ?
Excellentes, absolument !
Que pensez-vous des nouvelles lois (Denormandie, Bail mobilité) ?
Je sais qu’elles ont été bien accueillies au sein du réseau.
Intégrez-vous de nouveaux mandataires, et quel intérêt pour eux de venir chez IAD ?
Nous intégrons 2 000 nouveaux mandataires chaque année, qui pour 80 % d’entre eux ne viennent pas de l’immobilier.
Leur motivation compte avant tout. Nous croyons à l’ascenseur social. Nous leur offrons une formation, physique et on line, et un parrain au sein du réseau. Il deviendra leur coach, quand ils seront confirmés. Nous leur donnons leur chance, mais nous sommes aussi très exigeants.