Publié le 20 septembre 2021 • Zoom annonces
Chaque mois, l'équipe passe en revue les nouvelles annonces publiées sur Superimmo.com pour mettre en lumière quelques pépites. C'est parti pour les découvertes du moment.
Lire l'articleCette semaine dans la Revue de l'immo, le prix au mètre carré repart à la hausse à Paris, zoom sur la durée pour rentabiliser un achat immobilier dans 36 villes françaises, les prix des loyers bientôt plafonnés à Bordeaux, Montpellier et Lyon, faut‑il se reconvertir dans l'immobilier, et un rab de 2 mois pour changer de chauffage ou isoler.
Vous attendiez une baisse des prix à Paris pour acheter ? Malheureusement, vous risquez d’être déçu. Après un ralentissement marqué durant les mois d’été, le marché parisien reprend du poil de la bête ! Sur la base des avant-contrats signés, les Notaires du Grand Paris prévoient une nouvelle hausse des prix. D’ici octobre 2021, ils devraient atteindre les 10 770 €/m2. Fin juin, un appartement parisien se négociait en moyenne à 10 650 €/m2. Ce sont les vendeurs qui vont se réjouir ! Attention cependant. Ces moyennes masquent des disparités. Si les studios trouvent rapidement preneur, on ne peut pas en dire autant des grands appartements. Avec des prix tournant autour de 1,5 million, ce type de bien est loin d’être accessible à toutes les bourses. D’autant que suite à la crise sanitaire, le nombre d’acheteurs étrangers s’est réduit. Les biens au sixième étage sans ascenseur ont également tendance à rester de longs mois sur les bras des vendeurs. Au niveau géographique, le 6e arrondissement voit son prix moyen au mètre carré dépasser les 14 000 €. Pour payer moins cher, il faut désormais se tourner vers le 20e arrondissement (9 130 €/m2) et vers le 13e arrondissement (9 240 €/m2).
Bordeaux, Montpellier et Lyon vont bientôt pouvoir expérimenter l’encadrement des loyers. Le gouvernement leur a donné son feu vert ce jeudi. Reste à déterminer les zones concernées et le montant du loyer pour chacune d’entre elles. Dans ces trois métropoles, le marché locatif montre des signes de tension importants : la demande de logements est très forte, et les prix des loyers ne cessent d’augmenter. Jusqu’à présent, le plafonnement des loyers était uniquement d’application à Lille et à Paris. Comme à Lille et Paris, les préfets fixeront un loyer maximal à ne pas dépasser par arrêté, pour chaque quartier. La mesure est prévue pour le second semestre 2022. D’autres villes candidates ont été recalées. C’est le cas de Grenoble, de Grigny en Île-de-France et de Grand-Orly Seine Bièvre.
Le marché de l’immobilier est en plein boom. En dix ans, les ventes ont presque doublé. En ville comme en ligne, les agences immobilières se multiplient comme des petits pains. De 2018 à 2020, le nombre d’agents commerciaux a bondi de 30 %. Aujourd’hui, une vente sur 5 est effectuée via un réseau de mandataires. Il faut dire que la demande est bien présente ! 70 % des transactions immobilières s’effectuent par le biais d’un intermédiaire. Malgré le développement des annonces en ligne, cette proportion tend à augmenter au fil des années. Dans ce contexte florissant, la profession d’agent immobilier attire les profils qui cherchent à se reconvertir. Les émissions de Stéphane Plaza vous ont donné envie de changer de vie ? Vous rêvez de fixer vos horaires librement, de passer vos journées à découvrir de belles régions et de toucher plus d’argent facilement ? Attention, tout n’est pas si rose ! Certains réseaux de mandataires affichent un taux d’abandon de 50 % la première année. Pour sortir du lot et bien gagner sa vie, travail et implication sont les maîtres-mots.
Vous avez décidé de remplacer votre chaudière datant de Mathusalem ou d’isoler votre toit en espérant bénéficier de l’offre coup de pouce financée par les certificats d’économie d’énergie (CEE) ? Actuellement, vous commencez à stresser, car l’entrepreneur a du mal à trouver les matériaux et équipements : vous savez que le clap de fin est prévu pour le 30 septembre 2021. Bonne nouvelle ! Le gouvernement a décidé de prolonger cette aide de deux mois, soit jusqu’au 30 novembre 2021. Il s’agit de la date à laquelle les travaux devront être terminés. Cette décision a été prise suite aux difficultés d’approvisionnement rencontrées par le secteur. Attention ! Pour bénéficier de l’offre, vous devez prouver que le chantier était bien engagé avant le 1er juillet 2021 à l’aide d’un devis signé.
Vaut-il mieux acheter ou louer pour ne pas être perdant ? Une éternelle question ! Tout dépend de la ville convoitée, et à ce niveau, la crise sanitaire a rabattu les cartes. Il faut en moyenne 5 ans et 8 mois pour rentabiliser l’achat de sa résidence principale. Cette durée, basée sur 36 grandes villes françaises, a tout de même augmenté de 2 ans et 3 mois sur une période d’un an ! La raison ? Les nouveaux arrivants à la recherche d’espaces verts qui boostent les prix immobiliers dans certaines villes et régions. Les loyers, eux, ne suivent pas le même rythme. Si vous envisagez d’acheter un bien immobilier à Bordeaux, Lyon, Rennes, Nantes, Boulogne-Billancourt, Montreuil ou Paris, soyez certain de vouloir y rester au moins 10 ans. C’est la durée minimale pour rentabiliser votre achat. Vous comptez vous établir à Toulouse, Angers, Villeurbanne, Strasbourg ou Saint-Denis ? Si vous n’avez pas l’intention d’y rester plus de 5 ans, mieux vaut louer qu’acheter. Le Mans, le Havre, Grenoble, Saint-Étienne, Nîmes et Perpignan font partie des villes où il faut moins d’un an et demi pour rentabiliser l’achat de sa résidence principale. Locataire et futur propriétaire, vous savez maintenant où poser vos valises !
La surface et la qualité des appartements neufs régressent : ils sont de plus en plus petits, les espaces de rangement insuffisants, les chambres trop exigües, les plafonds trop bas… La perte de superficie concerne surtout les pièces à vivre. C’est ce qui ressort d’un rapport remis ce 8 septembre 2021 à la ministre du Logement par Laurent Girometti et François Leclerc, tous deux architectes. Pour pallier ce problème, ils proposent d’instaurer une surface minimale pour chaque type d’appartement : 28 m2 pour un T1, 45 m2 pour un T2, 62 m2 pour un T3, 79 m2 pour un T4 et 96 m2 pour un T5. Mais ce n’est pas tout ! Le rapport préconise une surface minimale de 10,5 m2 par chambre, avec au moins une chambre de 12 m2. Quant à la hauteur sous plafond, elle devrait être généralisée à 2,7 m contre 2,5 m à l’heure actuelle. Se dirige-t-on tout doucement vers de nouvelles normes de construction ? Pour l’instant, ce "référentiel" n’entraine aucune contrainte pour les professionnels. À terme, il n’est pas exclu que de nouvelles normes s’inscrivent dans le code de la construction ou que ce rapport puisse servir à l’élaboration du nouveau dispositif de défiscalisation qui remplacera Pinel en 2024.
« Qui ne dit mot consent ! » Désormais, les locataires pourront se lancer dans des travaux de rénovation énergétique plus facilement. Jusqu’à présent, seuls les travaux légers comme la pose d’une étagère ou la peinture ne nécessitaient aucune autorisation. Attention, cela ne veut pas dire que vous avez carte blanche ! Il faut suivre une procédure bien précise. La première étape : informer votre propriétaire et lui demander son accord en lui envoyant une lettre par recommandé avec avis de réception. Votre courrier reste lettre morte ? Au bout de 2 mois, une absence de réponse équivaut à un accord. Cette procédure est déjà d’application pour la réalisation de travaux destinés à adapter le logement à une personne à mobilité réduite. La différence ? Pour les modifications liées au handicap, il existe une liste précise des travaux qui peuvent être réalisés. Ce n’est pas encore le cas pour les travaux liés aux économies d’énergie : des précisions sont attendues. L’autre problème concerne le retour sur investissement. Les prix pour une installation de panneaux solaires, le remplacement d’une chaudière ou encore l’isolation du logement par l’extérieur peuvent être très élevés. Autant dire qu’il faudra occuper le logement de nombreuses années avant de rentabiliser ces travaux ! Les locataires vont-ils pouvoir profiter d’aides plus importantes ? Affaire à suivre !
Chaque mois, l'équipe passe en revue les nouvelles annonces publiées sur Superimmo.com pour mettre en lumière quelques pépites. C'est parti pour les découvertes du moment.
Lire l'articleÀ l’heure où se garer devient un luxe, investir dans un parking est‑il une affaire en or ? Depuis quelques années, ce type d’investissement a le vent en poupe, à tel point que l’on trouve même des formations dédiées sur le Net. La promesse de rendement est plutôt alléchante : de 6 à 12 % selon la ville,...
Lire l'article