Publié le 05 mars 2019 • Baromètre
Superimmo.com présente son baromètre mensuel des prix immobiliers pour les appartements. En mars, c'est à Angers, Lyon et Nantes que les prix augmentent le plus.
Lire l'articleQue s'est‑il passé sur le web dans le monde de l'immobilier la semaine passée ? Faisons un tour d'horizon des sujets qui ont fait parler d'eux, et un focus sur l'immobilier neuf qui a le moral en berne.
À Paris (et ailleurs), le nombre de cambriolages explose. Ils ont lieu en majorité entre 14 h et 16 h et ne durent que quelques minutes, alors pour vous en protéger, une alarme est un bon début (mais ne prévenez pas votre assureur !).
Après les études et quand la famille s’agrandit, certains parisiens à l’étroit décident de quitter la capitale pour des contrées plus vertes, et pas toujours pour retourner « au pays ». Nantes, Bordeaux ou encore Toulouse sont en tête des villes les plus accueillantes.
Depuis septembre 2018, la Métropole de Rennes (35) facture un montant unique à surface égale pour tous ses HLM. L'idée est de brasser les populations pour éviter les quartiers ghettos. Une initiative pilote en France, qui suscite aussi des critiques quant à la hausse induite des prix des loyers.
Aubervilliers (93) a inauguré sa nouvelle tour, Emblématik, réalisée par Nexity et conçue par l'architecte Roland Castro. Dix-huit étages de "maisons superposées" et de jardins suspendus, un "village vertical" pensé pour densifier l'habitat sans compromettre la qualité de vie.
Les prix de l'immobilier continuent de grimper selon les Notaires et l'Insee, avec en tête les appartements (+ 3,4 %) devant les maisons (+ 3,1 %), ce qui n'empêche pas le nombre de transactions de crever le plafond.
Ils existent, et même, ils se regroupent pour refuser de payer les suppléments de loyer nouvellement mis en place.
La tour se fera à Paris dans le 15ème arrondissement, ne vous en déplaise, et plus rapidement que prévu. Un décret vient juste d'accélérer la construction en vue des JO de 2024.
Et son prix a baissé de 70 millions de dollars.
Ministère du Logement, promoteurs, les différents indicateurs s'accordent pour brosser un tableau tout gris de la construction en 2019. Les chiffres du ministère d'abord pointent des permis de construire et des mises en chantier en baisse sur les 3 derniers mois, et plus globalement pour l'année 2018. Plus gênant encore, les opérations autorisés et interrompues (les permis de construire annulés) sont en hausse et représentent jusqu'à 20 % des permis délivrés.
Les chiffres de la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI) indiquent une baisse des ventes. Les ventes aux accédants à la propriété se maintiennent (- 0,4 % pour les réservations de logements). Mais les ventes aux investisseurs flanchent (- 13,2 %), investisseurs autant privés (Pinel) que publics (ventes aux organismes HLM). Mais ce qui préoccupe le plus la FPI, c'est l'insuffisance de l'offre de logements : trop peu de permis de construire sont délivrés, et ensuite les opérations sont difficiles à boucler à cause du prix du foncier, des recours et de la hausse des coûts de construction. Les promoteurs se déclarent préoccupés pour la suite sans pour autant être alarmés.
Un groupement de promoteur d'Île-de-France dans une tribune aux Échos s'alarme de la mauvaise orientation du secteur. Ils distingent deux causes à la baisse des permis de construire. D'abord de manière récurrente, les élus arrêtent de délivrer les permis à l'approche des élections municipales, pour ne pas froisser leur administrés. Ensuite et surtout, les prix du foncier s'envolent, ce qui se répercute sur les coûts de la construction. Les promoteurs franciliens accusent l'État de participer à cette surenchère, 60 % du foncier appartenant à la sphère publique. Ils demandent "plus de transparence et de la visibilité sur les prix".
Superimmo.com présente son baromètre mensuel des prix immobiliers pour les appartements. En mars, c'est à Angers, Lyon et Nantes que les prix augmentent le plus.
Lire l'articleLe prêt à taux zéro dans l'ancien est toujours accessible en 2019 dans certaines zones géographiques. Ce prêt, dont les intérêts sont payés par l'État, vient en complément d'un prêt classique. Il permet d'acheter un bien immobilier ancien pour y vivre après y avoir fait des travaux.
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