Revue de l'immo #51 du 11 avril 2020

Publiée le 11 avril 2020

Cette semaine dans la Revue de l'immo, l'immobilier des Français pendant le confinement, la possibilité de signer un acte à distance, les incertitudes et délais concernant les ventes en cours, et des arnaques à la désinfection.

T'es (confiné) où ?

Selon une enquête, 60 % des Français sont confinés dans une maison AVEC jardin ; 3 % dans une maison sans jardin (pas de bol) ; 36 % sont en appartement ; 6 % seulement des Français ont changé de résidence pour le confinement (mais 12 % des Franciliens) et parmi eux, les 18-24 ans sont les plus nombreux (30 %).

Cliquez, c'est signé

À circonstances exceptionnelles, mesures exceptionnelles : on peut désormais signer un acte de vente à distance, sans que les parties soient présentes chez le notaire. La mesure est rendue possible pendant l'état d'urgence santaire et jusqu'à un mois après.

Le flou pour les 100 000 ventes en cours

Commencées avant le confinement, près de 100 000 projets de vente seraient en cours. Les agents immobiliers rencontrent les plus grandes difficultés pour les faire aboutir, entre les offices notariaux, les syndics et les services municipaux qui tournent au ralenti.

À 4 dans 15 m²

Les temps sont encore plus durs que d'habitude pour les familles modestes qui vivent dans des petits logements surpeuplés et souvent insalubres. Témoignages.

Gare à l'arnaque à la désinfection

Dans le sud-ouest mais aussi dans d'autres régions, des voleurs se disant envoyés par la mairie se présentent chez les habitants sous le prétexte de désinfecter le logement. Équipés de pied en cap, ils sont très convaincants. Une fois dans les murs, ils n'ont plus qu'à officier discrètement.

Investir en Île-de-France après le confinement

N'ayant peur de rien, les Échos enquêtent sur les villes d'Île-de-France prometteuses pour les investisseurs une fois le calme revenu. Un indice : Grand Paris, mais pas que !

1 million de masques pour les chantiers

Les promoteurs immobiliers de la FPI ont commandé 1 million de masques, à distribuer sur les chantiers pour faciliter la reprise d'activité, qui devrait s'organiser dans la deuxième quinzaine d'avril.

Les Experts Champigny

Ça commence plutôt bien : "vous exercez le beau métier d'infirmière", mais rapidement ça se gâte : "merci de faire le nécessaire pour partir rapidement". Au vu de la multiplication des messages de voisins demandant à des soignants de déguerpir, la police invite les destinataires de ces douces missives à porter plainte. C'est la police scientifique qui sera chargée de retrouver les expéditeurs.