Publié le 03 juin 2020 • Baromètre
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Lire l'articleDepuis la fin du confinement, 10 à 15 % des dossiers n'iraient pas au bout du compromis selon un notaire. En cause, le durcissement des conditions d'octroi par les banques depuis le début de l'année, la baisse des taux d'usure en avril, la frilosité des emprunteurs à s'endetter sur 20 ou 25 ans.
Les premiers jours du déconfinement ont été l'occasion d'un rebond très dynamique, tant du côté des visites que des transactions. Le rattrapage du confinement joue à plein, mais pas sûr qu'il dure dans le temps.
Les chiffres des Notaires pour le 1er trimestre montrent une poursuite de la hausse des prix, en augmentation de 5 % pour la France. Les ventes ralentissent mais restent à un bon niveau. Arrêtés à fin mars, ils ne prennent en compte que 2 semaines de confinement. Il faudra donc attendre les chiffres du 2ème trimestre pour en savoir plus sur les effets de la crise.
On savait déjà qu'un espace extérieur avait tendance à faire grimper le prix des biens. Mais ce dernier augmente aussi en fonction de l'étage : + 6,9 % pour les trois premiers étages, + 8,5 % pour le quatrième, + 14,1 % pour le dernier étage. Les terrasses de rez-de-chaussée sont aussi très recherchées avec + 12,5 % sur les prix.
Et ça n'est pas près de s'arrêter : + 6,8 % à fin mars pour les appartements franciliens, et + 8 % pour les parisiens. Le prix des maisons augmente un peu moins vite (+ 3,4 %, moins que la hausse à l'échelle nationale).
Les prix du neuf n'ont pas été stoppés par la crise sanitaire. Les hausses se poursuivent dans les grandes villes : + 8,7 % à Lille, + 5,6 % à Montpellier et + 3,3 % à Strasbourg. Le tout s'accompagne d'une forte demande.
Si vous rêviez d'une maison avec jardin loin de chez vous, vous pouvez maintenant aller la visiter, et même y déménager ! Les restrictions de kilométrage autour du domicile ont été levées.
L'Agence nationale pour l'information sur le logement (Anil) n'a pas noté de hausse inhabituelle des impayés de loyer pendant la période. Les locataires, en particulier du parc privé, ont mieux anticipé les difficultés, et les propriétaires se sont montrés plus compréhensifs que d'habitude.
La perte de protection du conjoint dans certains cas, celle du bénéfice du droit de jouisance temporaire en cas de décès, l'absence de délai de réflexion de 10 jours en cas de prêt sont quelques-uns des inconvénients pour ceux qui choisissent de détenir leur résidence principale par le biais d'une SCI.
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Lire l'articleDécouvrir un appartement ou une maison virtuellement depuis son salon, c'est bien, mais rien ne remplace une visite physique. Depuis le 11 mai, il est de nouveau possible de visiter un bien immobilier, mais pas n'importe comment. Une chose est claire : il faudra être organisé et patient. Zoom sur les nouvelles...
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