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Revue de l'immo #90 du 20 mars 2021

Publiée le 20 mars 2021

Cette semaine dans la Revue de l'immo, décryptage de la situation pour le marché immobilier à l'heure du 3ème confinement, les bonnes raisons d'investir dans une cave, tout ce qu'il faut savoir pour bien rénover et éviter les mauvaises surprises, et les Français confinés améliorent leur logement.

Confinement 3ème épisode : ce qui change pour l'immobilier

C'est reparti pour un tour ! Depuis vendredi minuit, 16 départements, parmi lesquels l'Île-de-France, les Hauts-de-France, la Seine-Maritime, l'Eure et les Alpes-Maritimes, entrent à nouveau en confinement. On fait le point sur ce qui est très probablement permis et interdit :

  • les déménagements restent possible même entre départements ;
  • les visites immobilières sont possibles, les modalités sont en cours de précision ; 
  • et les agences immobilières des 16 départements concernés ne peuvent plus recevoir du public.

Le BTP reste serein, les chantiers pourront poursuivre leurs activités en respectant un protocole sanitaire.

Investir dans une cave : le bon filon pour booster son épargne

Stocker toutes ses affaires est un véritable dilemme pour bon nombre de Français vivant dans une grande ville. Pour éviter de retrouver leur appartement exigu envahi, ils sont de plus en plus nombreux à louer une cave (+13 % à Paris pendant le confinement). Une aubaine pour ceux qui souhaitent investir dans l'immobilier avec un petit budget ! Comptez un prix d'achat compris entre 1 700 et 4 500 euros le mètre carré en fonction de l'arrondissement. À la location, les loyers atteignent jusqu'à 22 euros le mètre carré par mois à Paris, soit 110 euros pour une cave de 5 m2. Faible turnover, belle rentabilité (11 % en moyenne à Paris), formalités simples, l'investissement locatif dans une cave comporte de nombreux avantages.

Rénovation énergétique : comment faire pire que mieux

Rénover c'est bien, à condition que les travaux vous fassent réellement gagner en performance énergique. Eh oui, malheureusement, il est possible de faire pire en voulant faire mieux ! Un exemple ? Réaliser une isolation des combles puis isoler les murs par l'extérieur quelques années plus tard favorise l'apparition de ponts thermiques et le développement de moisissures. Pour que les travaux effectués portent vraiment leurs fruits, quelques règles sont à respecter. Certains types de travaux doivent être regroupés, d'autres doivent être réalisés dans un ordre précis. Voici tout ce qu'il faut savoir sur les bonnes pratiques en termes de rénovation énergétique.

Home Sweet Home !

Quitte à être confiné entre 4 murs, autant en profiter pour améliorer le confort de son habitation ! Durant l'année écoulée, 48 % des Français ont choisi d'entreprendre des travaux de rénovation ou des améliorations pour se sentir mieux chez eux, et 19 % envisagent de franchir le pas prochainement. Selon l'étude menée par CSA Research, ils y ont consacré environ 5 000 euros. Leur priorité a été d'effectuer des travaux de décoration dans les pièces de vie (40 % des sondés). Et l'investissement en vaut la chandelle puisque, toujours selon la même étude, ils sont 28 % à déclarer se plaire davantage dans leur logement.

Loyers impayés : faut-il assurer ses arrières ?

De plus en plus de propriétaires bailleurs s'interrogent sur la pertinence de souscrire une garantie loyer impayé (GLI). Leur crainte ? Que le nombre d'impayés explose lorsque les locataires n'auront plus droit aux aides de l'État. Plusieurs compagnies d'assurances proposent ce type de garantie. Son coût ? Entre 2 et 5 % du montant du loyer mensuel. Si vous décidez de souscrire, vérifiez bien les conditions : plafonds couverts, présence d'une clause résolutoire, conditions d'indemnisation, franchise…

Ces locaux inhabitables… qui doivent le rester

Certains locaux comme les caves et les sous-sols ne peuvent pas être transformés en pièce de vie. Si le grand public n'est pas forcément au courant de cette loi, les professionnels de l'immobilier, eux, sont tenus de la connaître… et surtout d'en informer les acheteurs. À défaut, ils risquent d'être condamnés à verser des indemnisations. C'est ce qui est arrivé à un agent immobilier et un notaire, faute d'avoir averti l'acheteur de ces spécificités. Montant de la note : 50 % du prix du bien, soit 23 750 euros.

Acheter seulement les murs : un investissement séduisant

En croissance de 15 % chaque année, l'investissement en nue-propriété séduit de plus et plus. Ce type de transaction qui consiste à acheter les murs en laissant la jouissance du bien – l'usufruit – à l'occupant ne se limite plus au viager classique. Désormais, les investisseurs peuvent se tourner vers le viager 2.0, une formule gagnant – gagnant. Le principe est similaire au viager, mais sans rente et avec un prix d'achat plus élevé (50 à 60 % au lieu des 20 % du viager classique). Peu risqué et peu contraignant, le viager 2.0 permet de rentabiliser son investissement dans les 10 à 20 ans. Mais ce n'est pas la seule option ! Il est également possible d'investir en nue-propriété dans le logement social neuf. Une formule encore peu connue mais qui prend de l'ampleur.

Cap sur les résidences les plus recherchées

L'exode urbain se poursuit ! Un phénomène qui profite aux résidences secondaires, parmi lesquelles les biens haut de gamme. La demande pour les propriétés de luxe et châteaux explose : +75 % en un an ! Les prix suivent la même courbe dans plusieurs régions : +5 % en Bretagne et Normandie, et jusqu'à +25 % sur la Côte Basque. Le bien idéal cumule espaces à l'intérieur comme à l'extérieur et se trouve à moins de deux heures des grandes métropoles, au calme. Les résidences les plus prisées se trouvent à la Côte d'Azur, en Provence, à Chamonix, à Deauville et dans le Bassin d'Arcachon.

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