Publié le 07 juin 2021 • Baromètre
Découvrez les prix du baromètre Superimmo.com pour le mois de juin.
Lire l'articleCette semaine dans la Revue de l’immo, palmarès des villes où les prix de l’immobilier neuf flambent, l’application qui tient à l’œil les propriétaires bailleurs parisiens trop gourmands sur les loyers, où investir en gardant un bon équilibre entre rentabilité et risque, la gestion délicate des expulsions locatives, et ces start‑up qui achètent votre maison en 48 h.
Tout ce qui est rare est précieux… Et cher ! L’appétit des acheteurs pour le neuf ne faiblit pas. On ne peut pas en dire autant des stocks de logements. Au premier trimestre 2021, 80 000 logements neufs étaient disponibles à la vente, soit 10 000 de moins qu’en 2020. Le nombre de permis de construire délivré est lui aussi en chute libre, ce qui ne permet pas de renouveler les stocks. Sous la pression du manque d’offres, les prix des appartements neufs augmentent. La Fédération des promoteurs immobiliers (FPI) a chiffré cette augmentation dans 25 agglomérations. Besançon caracole en tête, avec un prix au mètre carré aux alentours de 3 386 € (+14,4 %). Le Mans (+ 10,7 %) et Clermont-Ferrand (+7,9 %) complètent le podium. Découvrez l’évolution des prix du neuf dans chacune des villes dans cet article.
La Ville de Paris et la Fondation Abbé Pierre s’unissent pour traquer les petites annonces immobilières qui ne respectent pas l’encadrement des loyers. Elles viennent de lancer une application gratuite à destination des locataires. Cette extension à télécharger sur son navigateur passe au crible tous les détails de chaque annonce pour vérifier sa conformité. Un bandeau vert ? Foncez ! Un bandeau jaune ? Méfiance, le loyer est supérieur au plafond. À Paris, environ 39 % des propriétaires bailleurs pratiquent des loyers abusifs. Un peu plus de la moitié des annonces non conformes concerne des petites surfaces. Les prix demandés sont supérieurs de 3 à 13 % par rapport aux plafonds autorisés. L’objectif cette expérimentation ? Récolter un maximum de données pour épingler les sites des agences immobilières hébergeant ces annonces non conformes et lancer un baromètre en septembre. À terme, ce dispositif devrait concerner d’autres villes. Le succès du baromètre repose avant tout sur son utilisation massive. Locataires à la recherche d’un appartement à Paris, n’oubliez pas de la télécharger !
Bête noire de tout propriétaire bailleur, les loyers impayés peuvent plomber la rentabilité d’un investissement immobilier. Pour un placement sûr, investissez dans une ville où le potentiel financier est élevé, et le risque d’impayés locatifs faible. La perle rare ? La Nouvelle Aquitaine, avec pas moins de 7 villes en haut de l’affiche. Parmi celles-ci, citons les communes de Bergerac, Cognac et Niort, où la rentabilité locative est de 8,81 %, 8,36 % et 8,20 % respectivement. Dans ces mêmes villes, le taux d’impayés est de 0,82 %, 0,92 % et 0,62 % respectivement. Poitiers figure en tête des villes où le risque locatif est le moins élevé, à savoir 0,45 %, avec une rentabilité estimée à 6,85 %. Pour bénéficier d’un bon rendement-risque, vous pouvez également investir à Roubaix, Arras, Angers, Créteil, Marseille. Et les mauvais élèves ? Le bonnet d’âne revient à Vénissieux et Aubervilliers. Le risque de ne pas toucher votre loyer en fin de mois est de 1,89 % et 3,23 % respectivement.
La fin de la trêve hivernale a sonné le glas pour plus de 30 000 ménages. Suite à la baisse des revenus et la hausse des loyers, ils sont de plus en plus nombreux à éprouver des difficultés à joindre les deux bouts… Et à payer leur loyer. Les expulsions locatives ont repris ce 1er juin. Une décision qui fait polémique auprès des associations et organisations syndicales. Pour calmer le jeu, la ministre du Logement a demandé aux préfets d’échelonner les expulsions jusqu’en 2022 et de proposer une solution de relogement ou d’hébergement aux expulsés. Emmanuelle Wargon demande également à ce que les dossiers soient traités par ordre d’importance : priorité aux petits propriétaires individuels qui dépendent des loyers pour assurer leurs revenus, aux locataires en grande détresse humaine ou matérielle, et bien sûr, aux locataires de mauvaise foi qui disposent de capacités budgétaires suffisantes. En parallèle, un budget de 37 millions d’euros sera alloué aux propriétaires victimes d’impayés.
« Parisiens, rentrez chez vous, vous êtes le virus du pays ! », « Le Pays basque n’est pas à vendre », ces messages, affichés sur des banderoles ou taggués sur les devantures des agences immobilières illustrent le ras-le-bol des locaux. La cible de leur colère ? Les plateformes de location touristiques, mais également les agences immobilières qui ont « surfé sur la vague » pour augmenter les prix des résidences. La folie immobilière est telle que les prix sortent complètement des radars. À Guéthary, les résidences secondaires représentent 50 % du parc immobilier et affichent des prix au mètre carré jusqu’à 7 400 €. Si les Parisiens sont prêts à payer de telles sommes, ce n’est pas le cas de la jeunesse locale qui craint de devoir plier bagage. Voitures vandalisées, tags, commentaires sur les réseaux sociaux, les tensions sont palpables. Quel avenir pour les habitants de ces villes prisées des Franciliens ?
Les taux restent de marbre face à la reprise de l’inflation et malgré l'incertitude ambiante. En mai, ils se maintiennent à 1,07 %, un record historique. La durée moyenne des emprunts se stabilise également, mais à son point le plus haut, soit 236 mois. Cet allongement de la durée des prêts s’explique par la volonté de permettre à la majorité des ménages d’accéder au crédit, en maintenant le taux d’efforts sous le seuil des 35 %. Elle vise également à absorber la hausse des prix des logements.
Bonne nouvelle pour les locataires aux revenus modestes ! La garantie Visale, qui couvre les impayés de loyer pendant 36 mois, n’est plus uniquement réservée aux moins de 30 ans et aux travailleurs précaires. Elle inclut, à partir du 4 juin, les salariés gagnant moins de 1500 € net par mois, quels que soient leur âge et de leur contrat de travail. L’objectif ? Permettre à ces salariés modestes d’accéder plus facilement au logement dans les grandes villes. Depuis 5 ans, l’État s’est porté garant pour 450 000 locataires. Avec cette extension, 6 millions de Français peuvent prétendre à cette aide publique. Mais ce n’est pas tout ! Jusqu’à présent, les propriétaires qui ont souscrit une assurance loyers impayés ne peuvent pas signer un bail avec un locataire bénéficiant de la garantie Visale. Cette aberration devrait bientôt prendre fin. Affaire à suivre !
La vente d’un bien immobilier est loin d’être un long fleuve tranquille. Saviez-vous qu’il est possible d’éviter cette épreuve — parfois fastidieuse — et le stress qui l’accompagne ? Plusieurs start-up proposent de boucler la vente de votre maison ou appartement en un temps record. La promesse : une estimation en 24 ou 48 heures, une offre dans la semaine et une vente conclue dans les 3 mois. Les avantages ? Pas de conditions suspensives, de risque de rétractation ou de visites à organiser. Ce service à un coût. N’oubliez pas la commission ! Homeloop, Dili, Zefir, Vendez-votre-maison, découvrez ces start-up plus rapides que l’éclair.
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Lire l'articleLors d'un achat immobilier, les frais de notaire ne sont pas à prendre à la légère. Dans l'ancien, ils représentent tout de même 7 à 8 % du prix de vente du bien. Eh oui, ce n'est pas négligeable ! Toute cette somme ne va pas dans la poche du notaire, loin de là ! A quoi correspondent exactement les...
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