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Caroline Ayroles, My Toulouse : "Il faut prendre le temps de cibler le quartier dans lequel on souhaite vivre"

Publié le 29 juin 2021

Co‑fondatrice et gérante de l'agence My Toulouse, Caroline Ayroles offre un accompagnement sur‑mesure aux porteurs de projet immobilier. Elle nous présente la spécificité de son agence et partage avec nous les dernières tendances dans son secteur. 

Pourriez-vous nous présenter l’agence My Toulouse ? 

Notre agence se situe à Toulouse dans le quartier de la Croix de Pierre, sur la rive gauche. Nous couvrons également les quartiers limitrophes, mais notre spécialité, c'est la ville ! Il nous arrive de proposer des biens en banlieue, de façon ponctuelle. Il s'agit la plupart du temps de recommandations de nos anciens clients. 

Nous nous sommes installés au rez-de-chaussée de notre maison. Il s'agit d'une maison individuelle, située au cœur du quartier. L'agence existe depuis 10 ans. Nous avions déjà une expérience de 5 ans dans l'immobilier au moment de sa création.  

Caroline Ayroles, Gérante - co-fondatrice, My Toulouse

Quelles sont les valeurs de votre agence ?

Notre première valeur est la proximité. Nos clients sont soit des voisins, soit des amis, ou ils le deviennent. Nous continuons à les croiser régulièrement, que ce soit à l'école ou dans les boutiques du quartier. Nous misons également sur la transparence, l'écoute et la bienveillance. Notre modèle économique nous démarque des autres agences immobilières.  

Nous avons plusieurs partenariats avec des métiers connexes à l'immobilier, des courtiers, des artisans, des diagnostiqueurs. Nous venons récemment de mettre en place un partenariat avec Ilek, un fournisseur d'énergie verte. Engagés dans la transition énergétique et écologique, nous fournissons de nombreux conseils aux clients via notre blog et notre chaine youtube. Nous y traitons des panneaux solaires, de rénovation écologique… Nos services vont donc au-delà de la simple estimation immobilière. 

D'où provient votre clientèle et quels types de biens vendez-vous ?

La grande majorité de notre clientèle sont des personnes habitant dans le quartier. Nous sommes relativement bien référencés sur Internet. Il nous arrive donc de recevoir des demandes de clients situés en dehors de notre secteur. La plupart du temps, il s'agit de successions ou d'investissements.  

Nous avons plusieurs types de clients. Les primo-accédants, principalement à la recherche d'un T3, et les clients qui vont vendre ces T3 et T4 pour acheter une maison. Ces derniers ont plutôt la quarantaine et disposent d'un budget beaucoup plus élevé. 

Nous ne nous limitons pas à un seul type de bien. Nous proposons aussi bien des studios que des maisons aux typologies variées. Chaque acheteur trouve son compte, quels que soient ses goûts et son budget. 

Quelle est la spécificité du quartier de la Croix de Pierre ?

Le quartier de la Croix de Pierre est un petit village dans Toulouse. Il est idéalement situé, à 10-15 minutes du centre-ville, à vélo ou en transport. Il est également attractif d'un point de vue économique puisqu'il se trouve à mi-chemin entre le pôle de Blagnac et le pôle de Labège. C'est l'idéal pour les couples qui y travaillent. Ajoutons la proximité avec les deux hôpitaux, Purpan et Rangueil. Avec ses petits commerçants, il possède une vraie identité. C'est principalement grâce au bouche-à-oreille qu'il se fait connaître auprès des clients.

Comment se porte le marché local suite à la crise sanitaire ?

L'évolution est identique à ce qui se passe sur le plan national. Actuellement, les clients recherchent surtout une maison individuelle. Malheureusement, elles sont rares et chères, comme dans de nombreuses régions de France. 

Pour pallier les restrictions sanitaires, nous avons eu recours à la visite virtuelle. Elle ne remplace pas une visite, mais elle contribue à aider les clients qui ont déjà vu le bien une première fois à prendre leur décision. Nous avons également eu recours aux visios pour les prévisites. Nous nous rendions sur place et filmions le bien tout en le commentant. Dès la fin du confinement, notre activité a rapidement repris. 

Pour conclure, quels conseils donneriez-vous aux acheteurs ou aux vendeurs?

L'acheteur doit vraiment cibler le lieu dans lequel il va vivre, se concentrer sur le bien et le quartier, avant de penser aux aspects esthétiques. De son côté, le vendeur doit parvenir à prendre de la distance par rapport à son bien à vendre. L'idéal est d'avoir recours à un professionnel pour bénéficier d'un regard extérieur, plus objectif. 

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