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J’ai créé l’agence LH Conseil il y a deux ans. Une collaboratrice m’a rejointe depuis peu. L’agence réalise 10 à 15 transactions par an. Nous nous consacrons presque exclusivement à la vente. Nous sommes situés à Bastia, en Haute-Corse et rayonnons sur tout le département.
Dans mon agence, j’ai décidé de travailler de manière exclusive sur peu de biens. J’accompagne les acheteurs et les vendeurs du début à la fin de leur projet pour leur offrir un service personnalisé et de proximité. Les clients n’ont à faire qu’à moi. Nous évaluons ensemble le marché et décidons ensemble de la stratégie à adopter. Il n’y a pas de perte d’information et c’est moi qui leur rends compte de l’activité.
La demande est forte. Elle est aujourd’hui plus importante que l’offre. Les résidents sont à la recherche d’appartements, en particulier en centre-ville, à Bastia et dans les autres villes. À cela s’ajoute une demande des continentaux et même des étrangers pour des résidences secondaires en bord de mer. Cette demande a explosé depuis le début de la crise sanitaire.
Les prix avaient déjà commencé à augmenter il y a longtemps. La hausse est douce mais constante. La problématique aujourd’hui est plutôt de trouver des biens que de les vendre. Cependant, nous ne vendons pas non plus n’importe quoi à n’importe quel prix !
Le centre-ville bastiais est très demandé. Certains clients peuvent chercher pendant plus d’un an pour trouver quelque chose qui leur convienne. Pour les villages, ce sont les centres anciens qui sont les plus prisés, comme Saint-Florent ou l’Île-Rousse.
Je pense que la relation de proximité, l’échange et la présence physique sont indispensables pour avoir une bonne relation avec nos clients et une bonne compréhension du marché local.
Quand les acheteurs sont éloignés géographiquement, ils ont tout intérêt à passer par des agences locales. C’est vrai ici mais aussi partout ailleurs. Elles repèrent le marché pour eux, elles les conseillent et connaissent la zone de recherche. Ce n’est pas évident d’acheter une maison à distance, quand on n’a pas l’habitude de la vie sur place. Les professionnels interviennent pour le suivi. Ils connaissant les copropriétés, les syndics, les notaires et tous les professionnels qui travaillent autour d’un bien. Sans nous, c’est plus difficile et je ne conseillerai pas à un acquéreur de se lancer seul quand il est loin.
C’est un peu la même chose pour les propriétaires. Je comprends leur volonté de vendre eux-mêmes, en s’appuyant sur les sites à disposition. Mais ils s’aperçoivent rapidement du rôle primordial des agences, dans la sélection des acheteurs, le suivi de la vente et l’interface avec tous les intervenants. Le temps est long entre la mise sur le marché et la conclusion de la vente, surtout depuis la crise sanitaire. Le télétravail a allongé les délais pour obtenir une réponse et effectuer les différents actes. En tant que professionnel, nous coordonnons et centralisons les différentes actions. Nous vérifions que tout est en ordre, que tout le monde a répondu et nous relançons régulièrement si besoin.
Pour les investisseurs qui souhaitent se lancer en Pinel, une partie du département est éligible, je les invite à venir discuter avec les agences. Il y a de plus en plus de promotion immobilière sur l’île. Comme agent immobilier, nous avons du recul sur l’activité des constructeurs et connaissons ceux qui ont une assise sur le territoire.
Présent dans 38 pays, le groupe immobilier Keller Williams l’est aussi à Clermont‑Ferrand. Christophe Guivarc’h, directeur général du groupe AIP Conseil et de l’agence Keller Williams Arvern nous présente les évolutions du marché local.
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Fondateur et directeur d’Orpi l’Agence Félix Faure, Jean‑François Milin nous dresse le portrait du 15ème arrondissement de Paris et du marché immobilier local.
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