Publié le 07 juin 2022 • Baromètre
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Lire l'articleUne enquête de 60 millions de consommateurs révèle des résultats inquiétants sur la fiabilité du nouveau diagnostic de performance énergétique (DPE). Ces diagnostics, obligatoires au moment de la vente d’un bien, décernent une note allant de A, très économe en énergie, à D, passoire thermique. Lors des tests réalisés, une même maison auditée par plusieurs professionnels a pu être notée B, C ou D selon le diagnostiqueur. Une autre habitation hésite entre C, D et E. Dans ces 2 cas, la superficie, les performances de la pompe à chaleur, des oublis de cloisons ou de velux ou encore une date de construction erronée ont été relevés. Le magazine pointe le manque de formation des diagnotiqueurs, par rapport à une législation qui a largement évolué en 2021. Ces différences de notation peuvent être lourdes de conséquences pour les vendeurs quand le DPE devient un instrument de négociation du prix, ou pour les bailleurs puisque dès le 25 août, les loyers des logements classés F et G ne pourront plus être augmentés (avant d’être interdits de location en 2023 et 2025).
L’absence de ministre dédié spécifiquement au Logement dans le nouveau gouvernement d’Elisabeth Borne a suscité de nombreuses critiques des professionnels du secteur. En réponse, la porte-parole du gouvernement, Olivia Grégoire, a indiqué que le Logement faisait d’ores et déjà partie des attributions de la ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, et précisé qu’il y aurait de nouvelles nominations à l’issue des élections législatives en juin.
Les ventes ont chuté de 20,2 % au premier trimestre, par rapport à la même période en 2021. C'est bien l'offre qui n'arrive pas à suivre ici, et non pas la demande. Au contraire les logements se vendent en un temps record et les stocks de logements fondent. Les raisons sont connues : le prix des logements a grimpé de 7 à 10 % à cause de l'inflation et des hausses de prix des matériaux et de l'énergie. Dans le même temps l'accès au crédit et la solvabilité des acquéreurs se réduisent. Autre problème, la délivrance des permis de construire est bridée par de nombreux maires, qui ne veulent pas déplaire à leurs administrés et dont les marges de manœuvre financières sont réduites. Une solution pour trouver du foncier pourrait venir de la mise à disposition de terrains publics appartenant à l'Etat et à la SNCF. Affaire à suivre.
Une maison en pleine nature, pas à la mer ou à la montagne, non, mais bien de la verdure à perte de vue : c’est ce que recherchent de plus en plus d’acquéreurs pour en faire leur résidence secondaire. Ce marché, qui a végété pendant des années, est reparti de plus belle avec la pandémie et les différents confinements. Le corollaire de cet engouement, c’est une hausse des prix 10 à 30 % par endroits. La demande est belle est bien là, mais l’offre se fait rare. Les maisons de famille sont jalousement gardées pour la génération suivante, quitte à agrandir si on y est à l’étroit. Et les biens à vendre manquent. Plus particulièrement dans les campagnes proches des centres urbains, effet télétravail oblige. C’est d’ailleurs une tendance qui se développe : la résidence semi-principale, où l’on passe les week-ends mais aussi une partie de la semaine.
La maison mère de Maison Phénix, emblématique marque de maison individuelle en béton préfabriqué, a été placée en redressement judiciaire avec pour objectif de trouver un repreneur avant le 10 juin. L’entreprise, qui emploie 1 150 personnes, précise que pendant cette période, les chantiers en cours seront soit suspendus, soit ralentis. Elle explique ses difficultés par la crise sanitaire, les difficultés d’approvisionnement, la hausse des coûts des matériaux et de l’énergie ou encore les conséquences de la guerre en Ukraine.
Alors que les destructions de bâtiments sont massives en Ukraine du fait de la guerre et que des photos d'immeubles d'habitations ravagés nous arrivent tous les jours, on peut se demander ce qui se passerait en France en pareil cas. La réponse est claire : aujourd'hui, les logements détruits par la guerre ne sont ni assurés, ni assurables. La législation a évolué plusieurs fois sur le sujet entre 1792 et 1946, quand une nouvelle loi avait permis l’indemnisation et la réparation des dommages causés aux biens immobiliers par les faits de guerre. Mais depuis 1976, l’article L.121-8 toujours en vigueur précise que « l’assureur ne répond pas, sauf convention contraire, des pertes et dommages occasionnés soit par la guerre ». Ceci étant, l'Etat ayant toujours pris des mesures exceptionnelles par la passé, on peut imaginer qu'il ne laisserait pas les propriétaires démunis en cas de guerre.
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Lire l'articleQu’est‑ce que le TAEG ? Faut‑il choisir un taux fixe ou un taux variable ? Mais au fait, comment sont fixés les taux d’intérêt ? Voici ce qu’il faut savoir sur l’épineux sujet des taux avant de souscrire un emprunt immobilier.
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