Cette semaine, la Revue de l'immo revient entre autres sur le logement dans les villes moyennes, la guerre des professionnels de l'immobilier, les menaces sur le patrimoine urbain en Île‑de‑France.
En bref
Bientôt une police du logement pour traquer les logements insalubres ?
C’est une proposition de loi tout juste votée au Sénat, pour améliorer la lutte contre l’habitat indigne.
Toulouse, Lyon, Nantes
C’est le podium des villes où il faut investir cette année selon Le Figaro.
L'alerte des architectes d'Île-de-France
Ils s'inquiètent des menaces sur plusieurs bâtiments à fort caractère patrimonial dans la région, comme par exemple la cité-jardin de la Butte-rouge à Châtenay-Malabry (92), un des meilleurs exemples de l'architecture sociale du XXème siècle.
Résidences secondaires : des acheteurs plus sélectifs et des prix à la hausse
En raison de la hausse des prix dans les grandes villes, certains acquéreurs deviennent propriétaires d'une résidence secondaire avant leur résidence principale. Et ils sont particulièrement exigeants. Une enquête du Monde à lire.
Rendement locatif en baisse dans Paris
Entre 2,8 et 3,6 %, c’est la rentabilité moyenne d’un investissement à Paris, en chute depuis le début de l’année. Il reste quelques quartiers à explorer malgré tout, sans oublier la forte valorisation patrimoniale d’un bien dans la capitale.
La B.A. BA des frais d'agences
À savoir pour acheter, vendre, louer, et au moment de les négocier.
Quand la belle-mère se retrouve à la porte à la mort de son époux
Une femme a du quitter le logement familial au décès de son mari à la demande de ses beaux-enfants. La justice a décidé qu'elle ne pouvait pas s'opposer à la décision unilatérale de feu son mari, et que le régime de protection du logement familial, pendant la durée du mariage, n’empêchait pas le conjoint de disposer librement du bien par testament ou par une donation qui n’aurait d’effet qu’après sa mort. À bon entendeur, salut !
Règlements de comptes à OK Corral
La FNAIM, principal syndicat d'agents immobiliers, a assigné en justice le site d'annonces immobilières entre particuliers PAP, pour "dénigrement de la profession d'agent immobilier et exercice illicite de l'activité d'agent immobilier", à la suite de la dernière campagne du site, intitulée "Mieux qu'une agence". La guerre des professionnels de l'immobilier aura bien lieu.
C'est à cette question que répond la dernière étude de l'Observatoire de l'Habitat 2019. Elle a observé les villes de 10 000 à 100 000 habitants, prises en sandwich entre les métropoles et les petites communes périurbaines.
Plus de logements sociaux qu'au niveau national
Tout logements confondus (anciens et neufs), la part du logement collectif est largement plus importante que l'individuel.
Dans les plus grandes de ces villes, une majorité des habitants est marquée par la précarité financière et sociale, en raison d’une concentration plus importante des quartiers prioritaires. Les villes moyennes observées regroupent un peu moins d'1/4 de logements sociaux, avec un parc plutôt vieillissant (45 % des constructions datent d'avant 1975). Sur le plan énergétique, bien que le parc social soit globalement plus performant que le parc privé, près des 2/3 des logements du parc sont concernés par des étiquettes D.
Une faible dynamique de construction
La construction est légèrement plus faible dans les villes étudiées. Cela s'explique par le faible développement démographique observé dans ces villes, situées souvent en périphérie de métropoles, et entourées de plus petites communes où l'habitat périurbain est développé (là où les maisons individuelles se construisent). Autre explication à cette faiblesse de la construction, la possible reconquête du parc immobilier existant, qui a permis aux communes de répondre aux besoins des ménages.