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Revue de l'immo #227 du 5 juillet 2024

Publiée le 05 juillet 2024

Cette semaine dans la Revue de l’immo, rien n’arrête la baisse des taux, focus sur les touristes de l’immobilier, ces constructeurs de maisons neuves qui se tournent vers les seniors, une évaluation plus juste de la performance énergétique des petits logements, la Normandie renforce sa lutte contre les logements vacants, les régions où le nombre de permis de construire délivrés chute le plus.

Les taux continuent de baisser en juillet

La chute des taux se poursuit, malgré le contexte politique. Les barèmes envoyés par les courtiers restent majoritairement orientés à la baisse. Les emprunteurs bénéficient actuellement d’un taux moyen de 3,50 % sur 15 ans, 3,70 % sur 20 ans et 3,90 % sur 25 ans. Pour reconquérir les clients, les banques lâchent du lest, acceptant plus facilement la délégation de l’assurance emprunteur, la négociation des taux… Elles veulent prêter, quitte à rogner sur leurs marges. Combien de temps pourront-elles le faire ? Tous les yeux sont rivés sur le taux d’emprunt français (OAT) qui sert de repère au taux du crédit. Depuis début juin, ce dernier a peu bougé, passant de 3 % à 3,30 %. En cas d’envolée, il pourrait entrainer les taux immobiliers dans son sillage.

Ces faux clients qui agacent les professionnels

Il ne se passe pas une journée sans qu’ils ne consultent les petites annonces immobilières. Passionnés d’immobilier, ces Français consacrent des heures à éplucher les nouvelles annonces, juste pour le plaisir. Apparu durant le confinement, ce comportement compulsif n’est absolument pas lié à une intention d’achat. Certains vont même plus loin en multipliant les visites de biens immobiliers. Ces faux clients ont le don d’agacer les professionnels de l’immobilier. Pour éviter de perdre du temps, ces derniers sont de plus en plus nombreux à exiger des attestations bancaires ou des attestations du courtier validant le projet avant chaque visite.

Les seniors, nouvelle cible des constructeurs de maisons neuves

Plus de 70% des Français rêvent de vivre dans une maison. Face à l’explosion des coûts de construction et la hausse des taux d’intérêt, nombreux d’entre eux doivent renoncer à ce projet. En 18 mois, les primo-accédants ont perdu environ 100 000 euros de pouvoir d’achat. Ajoutons qu’ils ne peuvent plus bénéficier du PTZ depuis le 1er avril 2024. Un coup dur pour les constructeurs de maisons puisque ces acheteurs représentaient près de 55 % de la clientèle. Pour garder la tête hors de l’eau, les professionnels sont donc contraints de s’adapter. Alors que certains licencient, d’autres ciblent une autre clientèle moins sensible à la hausse des prix et capable de s’autofinancer : les seniors.

Un DPE plus équitable avec les petites surfaces

Environ 140 000 logements de petite taille viennent de sortir du statut de passoire thermique. Publiées dans un arrêté en avril, les modifications du mode de calcul du DPE pour les biens immobiliers de moins de 40 m2 étaient en effet applicables à partir de ce 1er juillet. Cette révision des méthodes de calcul est un véritable soulagement pour les propriétaires louant des studios ou des appartements de petite superficie. Ils ne devront plus passer par la case travaux pour pouvoir continuer à louer après le 1er janvier 2025, date à laquelle les biens immobiliers classés G seront évincés du marché locatif.

Logements vacants : la Normandie prend le taureau par les cornes

Alors que certains peinent à trouver un toit, la France compte plus de 3 millions de logements vides. À elle seule, la Normandie en totalise 150 000. C’est la région métropolitaine où le nombre de maisons et appartements inoccupés a le plus augmenté entre 2009 et 2020. Pour lutter contre ce fléau, la Normandie a décidé de tester un dispositif d’aide renforcée pour la rénovation des logements vacants sur huit territoires. Afin d’éviter que de nouveaux logements viennent gonfler la liste à partir du 1er janvier 2025, date à laquelle les biens classés G ne pourront plus être loués, ce dispositif sera également étendu aux passoires thermiques.

Chute du nombre de permis de construire : les régions les plus touchées

Entre juin 2023 et mai 2024, 353 800 permis de construire ont été octroyés. C’est 64 900 de moins (15,5 %) que l’année précédente, une année déjà considérée comme catastrophique par les constructeurs. C’est aussi le niveau le plus bas depuis 2000. Certaines régions sont plus touchées que d’autres. C’est le cas du Centre-Val de Loire (-30 %), de la Provence-Alpes-Côte d’Azur (-22 %) et de l’Auvergne-Rhône-Alpes (-21,9 %). En Île-de-France et en Normandie, le nombre de permis délivrés baisse d’un peu plus de 18 %. La Bretagne s’en sort mieux avec une chute modérée de 1,5 %. Seuls les Hauts-de-France vont à contre-courant de la tendance, avec une augmentation du nombre d’autorisations de construire de nouveaux logements de 5,4 %.

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