Publié le 03 février 2025 • Baromètre
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Lire l'articleCette semaine dans la Revue de l’immo, douche froide pour les emprunteurs, Paris 6ème ville préférée des acheteurs fortunés, la solution anti‑intrusion qui cartonne, l’immobilier de montagne face au défi de la transition énergétique, la plateforme « Gérer mes biens immobiliers » à nouveau pointée du doigt, et Paris traque les boites à clés accrochées sur la voie publique.
C’est la mauvaise surprise de ce début d’année ! Après une baisse progressive de 4,5 % à 3,3 % de décembre 2023 à décembre 2024, les taux de crédit immobilier marquent le pas en janvier 2025. Certains établissements ont même décidé d’augmenter légèrement leurs barèmes. En cause ? La hausse du taux d’emprunt de l’État français, les obligations assimilables du Trésor français (OAT 10 ans). Ces OAT, qui servent de référence pour déterminer le coût auquel les organismes financiers empruntent sur le marché, ont connu une augmentation de 0,5 % début décembre. Cette hausse a réduit les marges des banques. Ces premiers ajustements vont-ils avoir un effet boule de neige et entrainer une remontée généralisée des taux ? Il est trop tôt pour le dire.
En 2024, Madrid se hisse sur la première marche du podium des villes les plus recherchées par les acheteurs immobiliers fortunés, ceux dont le patrimoine dépasse les 30 millions de dollars. Prisée pour sa qualité de vie, ses transports, ses universités de premier plan, son faible taux de criminalité et son climat agréable, la capitale espagnole gagne ainsi trois places par rapport à l’année précédente. Elle devance Dubaï, Miami, Monaco, Milan… et Paris. Bien qu’en hausse de 10 % à 15 %, les prix de l’immobilier y sont encore bien inférieurs à ceux de Paris. La Ville Lumière, qui a pourtant bénéficié d’un « effet JO » positif, passe de la cinquième à la sixième place, suivie par New York et Londres.
Le squat de logement fait partie des fléaux redoutés par les propriétaires qui doivent s’absenter pendant une période plus ou moins longue. La prévention reste le meilleur moyen d’éviter que des squatteurs élisent domicile chez vous. Pour les dissuader de poser leurs valises, vous pouvez installer une alarme, demander à vos voisins de surveiller votre logement ou investir dans une porte anti-squat. Cette épaisse porte métallique ou blindée munie de serrures comptant de nombreux points de verrouillage ainsi que des dispositifs anti-perçage et anti-crochetage séduit de plus en plus. Bien que coûteux – compter entre 800 et 5000 €, cet équipement s’avère très efficace pour dissuader les squatteurs.
C’est bien connu, dans les stations de ski, les prix de l’immobilier s’envolent avec l’altitude. Pourraient-ils également exploser en raison de la rareté de l’offre locative d’ici quelques années ? Dans les communes abritant des stations de ski, le parc immobilier est ancien et peu performant : 65,8% des logements sont classés E, F ou G au diagnostic de performance énergétique (DPE), ce qui signifie qu'ils sont mal isolés et énergivores. Faute de travaux de rénovation, ces logements pourraient bientôt disparaître du marché de la location. À partir de 2034, tous les biens immobiliers devront en effet posséder une étiquette D pour pouvoir être mis en location, qu’elle soit de courte ou longue durée.
La plateforme « Gérer mes biens immobiliers » (GMBI) est de nouveau au centre des critiques. Après le fiasco de la taxe d’habitation qui a coûté 1,3 milliard d’euros à l’État, l’application connait un énième bug. Cette fois, c’est la taxe d’urbanisme, et plus particulièrement la taxe d’aménagement, qui est concernée. Depuis fin 2022, le fisc doit réclamer cette taxe aux particuliers sur la base des données déclarées sur GMBI. L’application, censée calculer automatiquement la taxe, ne fonctionne pas correctement. Résultat ? Des centaines de millions d’euros manquent à l’appel. Vous n’avez pas été taxé ? N’espérez pas passer entre les mailles du filet. La DGFiP assure qu’elle a bien identifié les redevables.
La Ville de Paris poursuit sa lutte contre les meublés touristiques. Après avoir renforcé ses sanctions et abaissé le plafond de location de 120 à 90 jours, la capitale s’attaque aux boîtes aux clés sauvages, à l’instar de Marseille ou Lille. Depuis le 24 janvier, il est interdit de fixer ces dispositifs sur le mobilier urbain parisien. Cette mesure vise à reconquérir les 25 000 meublés touristiques loués illégalement. En cas d’infraction, un autocollant avec la date du jour sera apposé sur la boîte à clés. Son propriétaire disposera de 15 jours pour la retirer. Passé ce délai, l’objet sera retiré. Toute boîte à clés illégale peut être signalée sur l’application mobile « DansMaRue ».
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Lire l'articleVous êtes sur le point d’acheter un appartement en copropriété et l’agent immobilier vous a remis une masse de documents. Parmi ceux‑ci figurent les procès‑verbaux des trois dernières assemblées générales. Un conseil : ne les survolez pas à la hâte. En achetant dans un immeuble, vous devenez également...
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