Adrien Helle, Vendmy : "Il y a encore de très belles opportunités sur le bassin d'Arcachon"

Pourriez-vous nous présenter Vendmy ?

J’ai créé Vendmy en 2019 avec Loïc Forneri. C’est une agence immobilière digitale à dimension internationale, avec des conseillers expérimentés. Nous proposons des services de haute qualité pour un taux de commission réduit de 2 %.

Nous regroupons « les cinq doigts de la main » : la tarification ajustée, l’identité digitale, la dimension internationale, l’aspect haut-de-gamme et le côté humain. Nous nous développons en effet sur un modèle de réseau de conseillers. Nos agents sont connectés, et le suivi digitalisé est très optimisé. Conseiller, vendeur ou acheteur, tous bénéficient d’un suivi de l’ensemble de la transaction. Nous misons sur la transparence.

Vous êtes une agence digitale, vous intervenez donc dans tous les secteurs géographiques ?

Notre rayon d’action est en effet plus large que celui d’une agence traditionnelle. Actuellement, nous sommes très actifs sur le bassin d’Arcachon. C’est un secteur qui correspond parfaitement à notre positionnement, c’est pourquoi je vais me concentrer sur celui-ci lors de cette interview. Il a la particularité de compter un nombre important de résidences haut-de-gamme, pour lesquelles il y a un véritable engouement à l’heure actuelle.

Comment se porte ce marché ces derniers mois ?

Nous sommes dans une phase de transition. Ce marché immobilier hyperactif s’est déplacé, en partie, depuis les grandes villes vers les destinations estivales. Les ventes se font très rapidement — parfois en une vingtaine de jours — et les prix augmentent. Les prix s’envolent car le pouvoir d’achat est redistribué ailleurs qu’à Paris.

Nous devrions encore vivre cette évolution pendant quelques années. Il est possible que l’appétence pour Paris revienne d’ici trois à quatre ans. Pour l’instant, les Français sont davantage intéressés par les lieux de villégiature, raison pour laquelle nous cherchons à nous développer dans ces zones. Nos conseillers nous permettent d’étendre notre portefeuille sur ces marchés qui connaissent un accroissement de la demande. C’est grâce à la souplesse de notre modèle que nous pouvons nous développer dans des marchés de niche, comme celui du bassin d’Arcachon.

Combien de biens avez-vous en vente sur Arcachon actuellement ?

Actuellement, nous proposons une vingtaine de propriétés, ce qui représente peut-être une trentaine de millions d’euros de ventes.

Quels conseils donneriez-vous à un acheteur intéressé par cette zone ?

Je lui conseille de foncer. C’est le moment d’y aller, dans le sens où il y a encore de très jolies opportunités avec du terrain, sur lesquelles des architectes ont travaillé en étroite collaboration. Nous offrons un vrai service. Nous travaillons de manière assez poussée pour nouer des relations avec des acteurs de référence sur le marché du bassin, que ce soient des architectes, des promoteurs ou d’autres professionnels de l’immobilier. Cette façon de procéder nous permet de dénicher des perles et des opportunités que les autres ne verraient pas.

Que souhaitez-vous ajouter pour conclure ?

Nous recherchons activement des conseillers pour le groupe afin de nous développer sur Bordeaux et le bassin d’Arcachon. Nous sommes à la recherche de personnes capables d’utiliser le modèle de Vendmy à bon escient et comprenant que nous nous situons sur un marché de niche. Même pour le développement bordelais, l’idée sera de trouver des propriétés qui sortent du lot. Nous voulons collaborer avec des conseillers expérimentés qui ont envie d’intégrer un modèle qui leur permettra de distancer la concurrence.