Christophe Claverie, PULSE IMMOBILIER : "Réussir c'est créer de la valeur ajoutée"

Pourriez-vous nous présenter Pulse Immobilier et votre rôle au sein de l’agence ? 

J’ai fondé Pulse Immobilier en avril 2010. Je suis dans l’immobilier depuis 2008. J’ai travaillé pendant deux ou trois ans dans d’autres agences, aussi bien de grosses entreprises avec une quarantaine de salariés que des agences avec deux ou trois collaborateurs. Cela m’a permis de me forger ma propre expérience. Très rapidement, j’ai su que je voulais monter ma propre structure pour pratiquer l’immobilier de la manière qui me semblait la plus juste.  

En créant Pulse Immobilier, mon but était d’apporter de la valeur ajoutée aux clients. Nous ne sommes pas là seulement pour faire de belles photos. Nous concilions les approches juridique, technique et relationnelle ainsi que la négociation. Tout ça, ça ne s'invente pas. Cela vient avec l’expérience. Nos collaborateurs sont formés et expérimentés. Les nouveaux collègues commencent par s’occuper des locations, pour acquérir de l’expérience. 

Nous prenons également le temps d’être présent à chaque étape de la transaction, dès l’estimation. C’est pourquoi nous avons fait le choix de travailler sur peu de volumes. Nous sommes 6 collaborateurs et réalisons une trentaine de transactions chaque année. 

Notre recette fonctionne. En 12 ans, tous nos compromis sont allés jusqu’au bout, sauf un. Et les gens reviennent souvent nous voir après leur achat, pour un autre projet ou pour nous demander conseil. 

Sur quels secteurs géographiques intervenez-vous ? 

Nous avons une agence implantée dans le 6ème arrondissement de Marseille et une seconde dans le 8ème, l’agence de la Cadenelle. Cette dernière a une vocation différente puisqu’elle est dédiée exclusivement à la résidence de la Cadenelle, l’une des plus belles résidences privées de la ville. L’agence Pulse Immobilier, dans le 6ème intervient sur Marseille mais aussi sur les communes environnantes. Quand nos clients nous le demandent, nous pouvons élargir notre périmètre d’intervention. Il m’est arrivé de travailler sur Avignon, Toulon, Saint-Etienne…

Les grandes villes sont généralement assez disparates, et Marseille, peut-être encore plus que toutes les autres. Il y a des secteurs exceptionnels et magiques, comme le 8ème arrondissement, le 7ème ou les calanques, le 9ème arrondissement qui est aussi très beau. Il y a ensuite le Marseille plus typique, celui du centre-ville, qui est plus touristique. Et enfin, le Marseille des quartiers nord, avec une partie superbe et une autre en grande difficulté. 

Le marché est très large, aussi bien géographiquement qu’en termes de prix. Il y a tous types d’acheteurs et tous types de biens. Marseille est une ville qui peut changer du tout au tout, d’une rue à l’autre. Voilà pourquoi la vision d’un agent immobilier est aussi très importante pour guider les acheteurs. 

Actuellement, quels sont les secteurs les plus demandés ? 

Les secteurs historiques, comme les 6ème, 7ème et 1er arrondissements sont très prisés. Le 8ème arrondissement, avec la mer et les transports, est le quartier le plus cher. Depuis quelque temps, le deuxième arrondissement, qui comprend le Panier de la Joliette est en train de s’ouvrir. Il y a de plus en plus de constructions neuves, mais, pour le moment, il est difficile de savoir si la population va suivre l’évolution du quartier. Cela reste un secteur très populaire, proche du 3ème arrondissement, le plus pauvre de la ville. 

Comment se porte le marché local ces derniers mois ? 

Le marché est très bon. Il y a beaucoup plus de demandes que d’offres, surtout pour les biens avec un extérieur. Les prix évoluent en conséquence. Sur les biens sans jardin ni terrasse, les prix augmentent de 2 à 3 %. Mais pour les biens avec un extérieur, cette hausse peut aller jusqu’à 20 %. 

Nous sommes sur un marché spécial. Il y a peu de propositions, donc les prix montent. Mais je pense que cela va se stabiliser cette année. En tant qu’agent immobilier, c’est notre rôle de prévenir les futurs acquéreurs qu’ils ne pourront pas forcément revendre le bien à ce prix-là. 

Chez Pulse Immobilier, nous ne cherchons pas à multiplier les transactions. Notre but est de vendre le bien rapidement et au meilleur prix pour le propriétaire, en fonction du bien et de ce qui s’est vendu dans le secteur. Nos délais sont donc les mêmes, il nous faut en moyenne deux mois pour vendre un bien. Mais s’il s’agit d’un appartement avec un balcon, la vente peut être faite dans la journée. 

Quels conseils pourriez-vous donner aux acquéreurs et aux vendeurs ? 

Je leur suggérerais de faire appel à des professionnels. Nous sommes là pour les conseiller et aussi pour négocier. C’est notre métier. Il ne suffit pas de prendre des photos de son appartement et de les mettre sur un site de vente entre particuliers pour que cela marche. 

Aujourd'hui, tout le monde peut accéder au savoir grâce à internet, mais le savoir n'est pas le savoir-faire ! C’est un peu comme en pâtisserie. Ce n’est pas parce que vous avez la recette du pain au chocolat que vous allez réussir. L’expérience d’un agent immobilier fiable, qui sait de quoi il parle et quand il faut dire non, rassure et sécurise. 

Souhaitez-vous ajouter quelque chose ? 

Nous avons réalisé des vidéos pour informer les acquéreurs et les vendeurs. Nous expliquons par exemple comment sont répartis les honoraires d’une transaction ou la différence entre un professionnel et un particulier dans la dynamique de vente. Cela nous permet de montrer notre valeur ajoutée et de nous différencier des agences low-cost qui ne durent pas dans le temps. Nous sommes la pour longtemps et nous voulons garder notre bonne réputation grâce, et toujours, à la qualité de notre travail et au soin apporté à la satisfaction de nos clients.