Alban du Chouchet est mandataire immobilier au sein du réseau IAD. Il évoque son activité au quotidien et partage avec nous les tendances d'un marché en pleine croissance.
Sur quel périmètre exercez-vous vos activités de mandataire immobilier ?
J'exerce sur un triangle qui va de Chartres à Châteaudun et Nogent-le-Rotrou, soit une partie de l’Eure-et-Loir et du Perche. Chartres est la plus grande ville du département. Ensuite, il y a Châteaudun à 45 kilomètres au sud de Chartres, et Nogent-le-Rotrou, qui est également à 45 km. Ce triangle est traversé par l’autoroute A11, un accès rapide pour les Parisiens, ce qui génère des demandes pour des résidences secondaires, et même principales depuis la crise sanitaire.
Il m’arrive également d’avoir des biens à vendre sur Versailles et Paris car ce sont des villes que je connais bien, et je m’y rends très facilement.
Pourquoi avoir rejoint le réseau IAD ?
J’ai choisi d'intégrer le réseau IAD pour rester indépendant tout en faisant partie d'une équipe. Aujourd'hui, nous sommes plus de 13 000. Nous travaillons ensemble, nous louons des bureaux partagés à Chartres et faisons beaucoup de partages de ventes. Même si, en théorie, nous sommes tous concurrents, nous nous rendons des services : nous organisons des visites lorsqu'un agent n'est pas disponible, nous transférons des biens à d’autres lorsque nous ne pouvons pas les gérer… Il y a une vraie solidarité.
C’est dans nos bureaux que se font les formations, assurées en interne par le réseau, ainsi que des ateliers où un membre disposant d'une compétence particulière partage son savoir. C’est l’intérêt du réseau : être indépendant, mais pas solitaire. Sans expérience dans un métier, c’est indispensable.
L'autre intérêt réside dans la possibilité de construire son propre réseau en recrutant des conseillers. Ce n'est bien sûr pas une obligation, il est possible de ne rester que dans la vente. La vente reste la base du métier !
Comment se déroule votre activité au quotidien ?
Je travaille beaucoup avec mon réseau personnel. Nous avons tous de la famille, des amis, des relations professionnelles ou personnelles et nous n'imaginons pas toujours l'ampleur de ce réseau personnel. Il faut faire connaître son activité auprès de celui-ci et le développer. L’objectif est de transformer mon réseau en apporteurs d’affaires que je rémunère. C’est ainsi que progressivement, j’ai des recommandations, des gens qui m’appellent… Nous avons un intranet très performant avec, entre autres, des outils pour estimer les biens. Je suis très rigoureux. Pour mes clients, vendre son bien est un acte important et engageant. Je me dois d'être à la hauteur de leurs exigences.
L’estimation est remise en mains propres et explicitée. Nous expliquons que pour vendre vite, il faut se référer au prix du marché. Demander trop, c'est prendre le risque de vendre très tard, et finalement sous le prix du marché. La satisfaction de mes clients est ma priorité et je prends tout le temps nécessaire pour écouter leur besoin et m’occuper de la vente de leur bien. Chaque affaire est différente !
Nos offres sont consultables sur tous les sites internet d’annonces immobilières.
Comment se porte le marché ?
Bien mieux que l’an dernier. Depuis février, l'activité a bien redémarré. Il est plus difficile de trouver des biens à vendre que de les vendre. Pour l’instant, le marché est porteur. Nous avons affaire à des Parisiens qui veulent sortir du confinement, mais aussi des gens de la région qui changent de lieu de vie pour des raisons plus "classiques" : changement de la taille de la famille, de mode de vie…
Nous sommes sur un marché qui n’est pas très cher, moins cher qu’il y a 10 ans.
Aujourd’hui dans notre région, il y a pénurie de locations. Je peux citer comme exemple un client qui voulait louer une jolie maison à 45 minutes de Chartres : son dossier était le trentième sur la liste d’attente ! Il y a beaucoup d’endroits où il n’y a rien à louer. Il y a donc des opportunités intéressantes pour les investisseurs.
Quels conseils donneriez-vous à un vendeur ?
D’écouter les conseils des professionnels. Nos estimations sont très sérieuses. Essayer de vendre au-dessus du prix de marché, c’est prendre le risque que le bien soit toujours là au bout d’un ou deux ans. Il se déprécie et de guerre lasse, il finira par se vendre sous le prix du marché.
Et pour un acheteur ?
Il est important de faire une bonne analyse de sa capacité de financement avant de lancer sa recherche. Quand ils ont un accord de principe de la banque ou d’un courtier qui leur confirme le budget, ça rassure toujours les vendeurs. Les diagnostics leur donnent beaucoup d’informations sur les biens. Il faut les lire, il faut en parler.
Souhaitez-vous ajouter quelque chose ?
Je voudrais ajouter que nous sommes en plein développement. Le marché est porteur, et les mandataires représentent encore une petite part du marché. Un mandataire peut exercer à plein temps, il peut également faire de son activité un complément de revenu.
Actuellement je développe mon réseau en recrutant des filleuls.
En tant que parrain, j’aime former et accompagner mes filleuls dans leur développement.