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Jérémy Kerno, effiCity : "Il faut estimer le bien à sa juste valeur"

Publié le 06 juillet 2021

Jérémy Kerno, consultant immobilier membre du réseau effiCity accompagne les acheteurs et les vendeurs à la recherche d’une résidence principale ou secondaire en Centre‑Bretagne. Il revient pour nous sur les spécificités du marché des Côtes‑d’Armor.

Pourriez-vous vous présentez ? 

J'ai 27 ans, j'habite à Rennes et je suis consultant immobilier au sein du réseau effiCity depuis un peu plus d'un an. J'ai commencé le 11 mai de l'année dernière, juste après le confinement. En parallèle j'exerce toujours mon premier métier : chanteur.

J’ai saisi une opportunité en rejoignant le réseau effiCity. Assez vite, j’ai rentré des mandats dans les Côtes-d’Armor, où vit ma belle-famille. Et aujourd'hui, je me suis fait un nom en Centre-Bretagne. Les clients m'appellent quand ils ont un bien à vendre. En un an, j'ai vendu une vingtaine de biens.

EffiCity est un réseau assez jeune, nous sommes 2 000 consultants en France. Nous nous sommes organisés à Rennes pour louer des bureaux. Nous sommes 9 consultants indépendants en colocation. Cela permet de travailler en équipe et en bonne intelligence. Le réseau m’apporte aussi des outils de travail et un une assistance sur les questions juridiques ou techniques. 

Sur quel secteur géographique intervenez-vous ? 

Je travaille essentiellement en Centre-Bretagne, sur des communes comme Mûr-de-Bretagne, Corlay, Loudéac. Mais je vais aussi où j’ai envie d’aller, là où le vent et le business me mènent. Je peux aller sur Rennes quand il y a une opportunité, quand un client ou une collègue m’appelle. Il m’arrive aussi de vendre des biens dans le Morbihan et en Ille-et-Vilaine. 

C’est à la fois un marché de résidences secondaires et de résidences principales. En discutant avec mes clients et mes collègues, je me rends compte que les gens cherchent des biens avec un bureau, un extérieur, la fibre… Je fais le lien entre le télétravail et le fait de vouloir vivre là où il y a un jardin, de la verdure. Parmi les acquéreurs, certains doivent aller sur Paris, Rennes ou Brest, une ou deux fois par semaine. Ils apprécient une grande maison avec un grand jardin, quitte à faire deux heures de route pour aller au travail une fois par semaine.

Comment se porte le marché local ces derniers mois ? 

Il y a actuellement beaucoup plus de gens qui cherchent à acheter que de biens proposés. On ne peut pas contenter tout le monde mais c’est notre rôle d’expliquer aux acheteurs pourquoi leur offre n’a pas été retenue et de les accompagner ensuite pour leur proposer quelque chose qui corresponde à leurs critères. 

Les 4 ou 5 derniers biens que j’ai vendus ont été achetés le lendemain de leur parution. Si ces biens se sont vendus aussi rapidement, c’est car ils étaient au prix du marché. Aujourd’hui, tout se vend mais pas à n’importe quel prix. Même si l’on entend dire que les prix de l’immobilier flambent, il ne sert à rien d’augmenter son prix. Les acquéreurs n’achèteront pas. Il faut estimer le bien à sa juste valeur en prenant en compte le prix du marché, du prix des autres biens vendus sur le secteur…

En tant que conseiller immobilier, nous ne sommes pas là pour survendre ni sous-vendre un bien. Lorsque les vendeurs nous font confiance et écoutent nos conseils, les biens partent en quelques semaines. 

Quels seraient vos conseils pour les futurs acheteurs et les futurs vendeurs ? 

Aux vendeurs, je leur dirais de nous faire confiance. Je fais partie des consultants qui travaillent sur l’honnêteté et la confiance. Que mes clients soient vendeurs ou acquéreurs, je suis là pour les aider à réaliser leurs projets. 

Je conseillerais aux acquéreurs de me contacter quand ils arrivent en Bretagne. Ce n’est pas utile d’appeler un mois avant ou quand on est à 500 kilomètres. Il y aura des visites avant qu'ils arrivent et malheureusement, ils seront là trop tard. 

Souhaitez-vous ajouter quelque chose ? 

À tous ceux qui lisent cette interview, n'hésitez pas à m'appeler, si vous avez un projet de vente, d’achat ou juste pour discuter. J’aime bien discuter !

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