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Revue de l'immo #93 du 10 avril 2021

Publiée le 10 avril 2021

Cette semaine dans la Revue de l'immo, des logements 50 % moins cher dans le 14e arrondissement parisien, estimer le juste prix d'un loyer grâce à une plateforme, Paris déjoue les plans des loueurs saisonniers en achetant un immeuble, et les mandataires immobiliers tissent leur toile en France.

Paris casse les prix jusqu’au 30 avril

À partir de ce mardi, il est possible de devenir propriétaire d’un logement à moitié prix, soit à 5 000 euros le mètre carré, dans le 14e arrondissement de Paris. La subtilité ? Le bâti est la propriété du ménage pendant une période de 99 ans tandis que le foncier reste entre les mains de la Ville Lumière. C’est le principe du bail réel solidaire (BRS). Pour en profiter, les ressources du ménage doivent être inférieures à un plafond fixé par la loi. Chaque mois, l’acquéreur paye une redevance de 2,5 euros par mètre carré. Intéressé ? Rendez-vous sur le site de la Foncière de la Ville de Paris. Vous avez jusqu’au 30 avril.

Tout tout tout vous saurez tout sur les prix des loyers dans votre agglomération

Observatoires-des-loyers.org est le site de référence pour connaître le niveau médian de loyers pratiqué dans votre agglomération. Une mine d’or pour les locataires, propriétaires-bailleurs et investisseurs à la recherche du juste prix ! Sur cette plateforme avec carte interactive, vous découvrirez par exemple que le prix moyen au mètre carré est de 24,10 € pour Paris (intra-muros), 11,80 € pour Lyon, 11,50 € pour Bordeaux ou encore 10 € pour Strasbourg. Ces données ont été recueillies par 32 observatoires locaux des loyers (OLL) à partir des baux signés en 2019 dans 53 agglomérations. Vous souhaitez mettre en location votre trois pièces à Bordeaux ? Affinez votre recherche en fonction de critères précis pour être certain de viser dans le mille. La performance énergétique devrait bientôt faire partie de la liste de critères. Restez à l’affût !

Locations saisonnières : Paris veille au grain

Les plateformes de type Airbnb n’attendent qu’une chose : la fin de la crise pour voir leur activité repartir de plus belle. Dans l’intervalle, les loueurs saisonniers guettent toutes les opportunités d’achat. Paris ne l’entend pas de cette oreille ! Même en période de crise Covid, la Ville Lumière ne relâche pas sa lutte contre les meublés touristiques. Fin mars, elle a fait jouer son droit de préemption pour empêcher les loueurs saisonniers de transformer un bâtiment en locations touristiques. La cible ? Un immeuble de bureaux 800 mètres carrés au cœur du 2e arrondissement. Prix de l’opération ? 8,5 millions d’euros. La Ville a comme projet d’y créer 17 HLM.

Acheter ou louer, telle est la question

Une étude réalisée par Save.immo devrait vous guider dans votre réflexion ! Dans certaines grandes villes, les frais d’acquisition sont très rapidement amortis : comptez 6 mois à Lyon, 9 mois à Bordeaux, 11 mois à Paris et 12 mois à Nice, Strasbourg ou Lille. Même si l’achat est plus intéressant, encore faut-il pouvoir disposer des fonds nécessaires. Prévoyez 250 € supplémentaires par mois pour acheter un bien à Montpellier plutôt que de louer. Cet écart s’élève à 350 €/mois à Nice, 460 €/mois à Bordeaux… et 950 €/mois à Paris. Un effort financier important, mais qui paye au bout de 2 ans… sauf à Montpellier où il faut compter 3 ans pour que l’achat devienne plus intéressant que la location. Vous avez acheté un bien en 2015 et souhaitez connaître le bilan de l’opération pour une revente 5 ans après ? Les Lyonnais ont réalisé la meilleure plus-value (+710 euros/mois) suivis des Nantais (+340 euros/mois) et des Bordelais (+240 euros/mois). Retrouvez les données pour toutes les grandes agglomérations ici.

Avez-vous carte blanche pour changer la couleur de votre façade ?

Vous rêvez d’une belle façade vert amande, jaune orangé ou bleu lavande ? Attention à ne pas franchir la ligne rouge. Avant de donner le premier coup de pinceau, vérifiez le Plan Local d’Urbanisme (PLU) pour prendre connaissance de ce qui est autorisé dans votre commune. Certaines sont très strictes et donnent un nuancier de couleurs à respecter. Par exemple, dans l’île d’Oléron, les portes et volets doivent être peints dans des tons pastel. La commune de Saint-Jean-de-Luz se veut plus traditionnelle en imposant pour ses menuiseries des teintes comme le rouge basque, marron, vert foncé, bleu foncé et gris clair.

Le mandataire immobilier, une menace pour les agents immobiliers ?

En 2020, on comptait 38 000 mandataires immobiliers en France, soit 4 fois plus que 5 ans plus tôt. Ces indépendants qui travaillent à domicile et ne possèdent pas d’agence physique, grignotent peu à peu les parts des agents immobiliers, avec 14 % de transactions immobilières à leurs effectifs. À côté de poids lourds comme IAD, CapiFrance et Safti, de petits réseaux plus modestes se développent. Il faut dire que le métier séduit : la profession est accessible à tous, sans diplôme ni expérience. Elle peut s’exercer à temps plein ou à temps partiel et n’implique pas de débourser de grosses sommes au lancement. Suite à la crise sanitaire, de nombreux projets de reconversions professionnelles devraient venir gonfler les rangs des mandataires. Même si le taux d’échec parmi ceux qui se lancent est important, la concurrence est bel et bien là, et les agents immobiliers devront en tenir compte ! Pour l'instant, les recettes des agences n'ont pas diminué. Affaire à suivre !

Propriétaire de logements vacants : le ministère du Logement vous a à l’œil

Au premier janvier 2020, plus de 8 logements sur 100 étaient vacants en France. Ces chiffres ne cessent d’augmenter depuis 2006, au détriment du nombre de résidences principales. Le ministère du Logement a décidé de prendre le taureau par les cornes. La méthode ? Débusquer ces logements fantômes à l’aide des collectivités locales et convaincre les propriétaires de les remettre sur le marché. En zone tendue, les propriétaires d’un logement vacant en bon état qui ne le mettent pas sur le marché locatif s’exposent à une taxe sur les logements vacants (TLV) : 12,5 % de la valeur locative la première année, 25 % les suivantes. Et si le logement est en mauvais état ? Il existe des aides à la rénovation comme le système de défiscalisation Denormandie. En 2021, les propriétaires-bailleurs pourront aussi compter sur MaPrimeRénov'. Découvrez le nombre de logements vacants dans votre commune.

La vie à la campagne, pas toujours si idyllique

Moins de stress, moins de pollution et de nuisances sonores, vivre à la campagne, ça apaise. En principe ! Quand des odeurs d’élevage accompagnées de nuées de mouches sont le lot du quotidien, la vie en milieu rural peut rapidement se transformer en un véritable cauchemar. C’est ce qui est arrivé à un couple qui, se sentant lésé, a réussi à obtenir l’annulation de la vente. Il faut dire que le propriétaire avait bien pris soin de dissimuler les informations concernant cet élevage, à tel point que la Cour de cassation a estimé qu’il s’agissait d’un vice caché. Attention, cela ne veut pas dire que vous pourrez annuler une vente si le chant du coq et les effluves de crottin vous dérangent. La campagne comporte son lot de nuisances qu’il faut accepter. Son des cloches, coassement des grenouilles ou chant des cigales, nombreuses d'entre elles ont d’ailleurs été intégrées au code de l’environnement.

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