Spécialiste de l’immobilier dans le quartier néoclassique d’Antigone, Fabienne Laumi apporte ses conseils aux acheteurs, vendeurs et investisseurs qui s’intéressent au sud‑est de Montpellier.
Pourriez-vous vous présenter ?
Je travaille dans l’immobilier depuis une dizaine d'années pour le réseau Comptoir Immobilier de France (CIF). En plus de mon statut d’agent commercial, depuis octobre 2020, je suis également responsable d’agence CIF.
Actuellement, j’ai 11 mandats actifs, 10 biens sous offres et 5 compromis en cours. Parce que je suis de nature curieuse et que j’aime tout faire, je propose tous types de bien à la transaction : de la résidence principale en maison individuelle ou en copropriété, des terrains, des fonds de commerce... Avec les années, je me suis également spécialisée dans l’investissement en location meublée non professionnelle (LMNP) comme les résidences de service étudiantes et les résidences para hôtelières.
Je pense que ma façon de travailler est marquée par ma personnalité. Je suis très à l'écoute et très disponible pour mes clients. Je suis tous les dossiers de A à Z, depuis la rencontre pour une visite jusqu'à la signature de l'acte authentique.
Sur quel secteur géographique intervenez-vous ?
J’interviens sur le secteur de Montpellier, principalement sur le sud-est de la ville et le quartier d’Antigone, où se situe l’agence. Mon rayon d’action s’étend au cœur de ville, avec des quartiers comme l’Écusson et la première couronne : Beaux-Arts, Port-Marianne, Richter, Millénaire, les Aubes…
Mais je vais partout où mes clients ont besoin de moi : si un client un projet au nord de la ville, j’y vais. En règle générale, la demande reste quand même très proche du secteur de l’agence.
Quelles sont les spécificités de ce secteur ?
Hormis les spécificités liées aux prix du marché, c’est un secteur qui est composé essentiellement de copropriétés. Mes clients sont des parents qui achètent de petites surfaces pour leurs enfants, des jeunes travailleurs qui vont acheter des studios ou des T2 et des familles.
Avec le premier confinement, les critères de recherche ont beaucoup évolué. Les gens ont eu un réel besoin d’un autre habitat. Ils ont tendance à vouloir plus d’extérieur, voire à sortir un peu de la ville.
Comment se porte le marché local ces derniers mois ?
Le marché est très actif. Dans un quartier dynamique et au prix du marché, il me faut entre 15 et 60 jours pour vendre un bien. Le marché est plutôt bouché donc les prix augmentent mais je pense que cela ne va pas durer.
Cette année, à Montpellier, beaucoup de propriétaires ont choisi de vendre leur bien eux-mêmes, sans passer par une agence. J’ai donc choisi de travailler différemment, en m’appuyant sur le mandat de recherche et de négociation. Cela m’a permis de taper aux portes, de rencontrer des propriétaires et de leur proposer un acquéreur. En connaissant bien son client et en sélectionnant les biens avec beaucoup de rigueur, une visite suffit pour faire une offre.
Quels conseils pourriez-vous donner aux acheteurs et aux vendeurs ?
Pour les futurs propriétaires, si le bien que vous visitez correspond en tout point à votre recherche, n’attendez pas ! Il faut se positionner rapidement, au vu du dynamisme du secteur.
Pour les investisseurs en bon père de famille, sauf opportunité exceptionnelle, le marché actuel n’est pas favorable à une rentabilité supérieure à 4 ou 5 % net en moyenne. À Montpellier, il serait préférable de se tourner vers la rénovation pour générer du déficit foncier.
Et pour les vendeurs : bonne nouvelle ! Le marché est en pénurie d'offres, donc les prix grimpent. Aujourd'hui nous sommes sur un marché de vendeurs.
Souhaitez-vous ajouter quelque chose ?
Je profite de l'interview pour dire que j'aimerais recruter deux conseillers indépendants sur le secteur de l'agence, quartier Antigone. J’aimerais des collaborateurs qui m’aident à développer l’agence, sa notoriété et son chiffre d’affaires sur ce secteur ainsi que le Sud-Est.