Hugo Colombier, L'Agence Bordeaux Immobilier : "Depuis deux ans, les prix se sont stabilisés"

Pourriez-vous nous présenter L'Agence Bordeaux Immobilier ainsi que votre rôle au sein de l’agence ? 

Je suis le directeur de L'Agence Bordeaux Immobilier, une agence que j’ai créée en 2013. L’équipe compte 5 autres collaborateurs : 4 négociateurs et une responsable administrative. 

Nous sommes spécialisés dans la transaction d’appartements dans des résidences modernes, même s’il nous arrive de faire des ventes de maisons. Cela représente entre 50 et 70 transactions chaque année. Nous prenons en majorité des mandats d'exclusivité.

Nous sommes une agence à l’esprit familial, notre but c’est de travailler dans la bonne humeur, pour nous et pour nos clients. Nous cherchons à mettre le bien en valeur et à faire de la qualité plutôt que de la quantité. Par exemple, nous faisons appel à une photographe professionnelle, nous proposons des photos en 3D d'aménagement pour montrer aux futurs acquéreurs le potentiel et les avantages du bien après quelques travaux. 

Pour ma part, j’ai une autre filiale, Hugo Immobilier et Associés. Elle s’occupe de la vente d'immeubles et de locaux commerciaux, pour les professionnels et les investisseurs. 

Sur quel secteur géographique intervenez-vous ? 

Nous intervenons sur Bordeaux Métropole c’est-à-dire Bordeaux et les communes autour de la rocade comme Bègles, Bruges, Talence, Pessac…

Comment se porte le marché local ces derniers mois ? 

Le marché est bon. Notre secteur est attractif et plutôt dynamique. Il faut entre quatre et six mois pour vendre un bien.

Au niveau des prix, les choses se sont stabilisées depuis deux ans. Jusqu'en 2018-2019, avec le développement de certains quartiers comme Bordeaux-Lac, Chartrons-Nord, Bacalan ou Euratlantique et surtout l’arrivée de la ligne à grande vitesse Bordeaux-Paris (LGV), les prix augmentaient de 5 % par an. 

On voit aussi que les critères des clients ont évolué. Les gens recherchent plus de calme qu’avant le confinement. Ils demandent de plus en plus un espace extérieur, un balcon, une terrasse ou un petit jardin, et peut-être un peu moins dans l'hypercentre. 

Quels sont les quartiers les plus demandés ? 

À Bordeaux même, les quartiers Chartrons, Ravezies et Euratlantique, à la gare, sont très prisés. Pour les villes limitrophes, ce sont les villes sur l’axe du tram qui sont le plus demandées : Bègles, Talence, Mérignac, Bruges…

Quels conseils pourriez-vous donner aux acheteurs et aux vendeurs ? 

Je conseille toujours aux acheteurs de bien regarder l'environnement et les services. C'est très important d'avoir des transports à proximité, surtout pour les jeunes générations qui n'ont pas forcément vocation à avoir une voiture ou même deux voitures comme c'était le cas avant. Il faut que les transports en commun, notamment le tram, mais aussi les stations de vélos et les scooters électriques en libre-service soient facilement accessibles. 

Aux vendeurs, je leur conseille tout simplement de faire confiance à notre agence. Notre but est de faciliter les choses pour tout le monde et, qu'à l’issue de la transaction, chaque partie soit satisfaite par rapport à son projet d’achat ou de vente.

Aux investisseurs, je leur recommande aussi de privilégier le secteur. Le mieux est que les immeubles ou appartements soient proches des facultés, des écoles et du tramway pour faciliter la vie de leurs locataires. 

Avez-vous quelque chose à ajouter ? 

L’important pour nous, dans notre métier, dans notre agence et dans notre équipe, c’est la satisfaction de nos clients et l'accompagnement sur mesure. C'est ce qu'on sait faire et ce que l’on fait tous les jours.