Nicolas Brouste, Prestige International : "Le marché est devenu un marché d’acheteurs"

Pourriez-vous me présenter l’agence Prestige International ? 

Nous avons débuté nos activités en 1998 avec une première agence à Opio, dans l'arrière-pays cannois. Nous avons ouvert en 2013 une seconde agence à Juan-Les-Pins. Nous avons fermé celle d’Opio pour être plus proches de nos clients, des entreprises du bord de mer et des touristes. L’agence compte aujourd’hui 7 collaborateurs. C’est une entreprise familiale indépendante qui n’appartient à aucun réseau. 

Quel est votre secteur d’activité ? 

Nous intervenons sur tout le département des Alpes-Maritimes et le Var. Notre secteur d’activité s’étend jusqu’à Saint-Tropez. 

Nous faisons de l’achat, de la location et de la gestion. Nous gérons tous types de biens et tous types de produits, aussi bien des commerces, des villas, que des appartements et des hôtels. Nos clients sont à la fois des particuliers et des professionnels. 

Comment se passe votre activité ces derniers mois ? 

Après cette année marquée par le Covid, l’activité est en plein boom. Nous faisons environ deux ventes par mois actuellement. Lorsqu’un bien est au prix du marché, il peut se vendre en 15 jours, voire dans la semaine. 

Notre clientèle est pour le moment essentiellement française ; mais les clients étrangers, européens notamment, commencent à revenir.

Quelles sont les tendances actuelles ? 

Nous remarquons que le marché est devenu un marché d’acheteurs : 80 % de nos transactions concernent des ventes. Et les prix sont plutôt à la hausse.

Comme dans toute la France, nous avons beaucoup de demandes de maisons, de dernier étage, de terrasses ou de jardins. Mais nous vendons principalement des appartements, puisque les biens se situent majoritairement en ville. 

Quels conseils donneriez-vous aux acheteurs ? 

On voit l’économie repartir, les professionnels achètent des commerces et investissent. Cela va créer des emplois. Les gens vont venir travailler dans la région et il y aura des besoins en location. 

Pour ceux qui sont à la recherche d’un bien pour y vivre, la réalité du marché fait qu’il n’est pas possible de réunir les critères demandés, il faut se montrer réaliste. C’est notre rôle, en tant qu’agence de proximité, de conseiller et d’accompagner nos clients. 

Et quel conseil donneriez-vous aux vendeurs ? 

Je leur conseillerais de rester réalistes sur les prix. C'est toujours tentant de vouloir vendre plus cher quand le marché est dynamique. Et c'est vrai que quand il y a peu de produits, un bien peut se vendre légèrement au-dessus du prix du marché. Mais ce prix du marché existe et les acheteurs ne vont pas au-delà. 

Un dernier mot pour conclure ? 

Nous cherchons à recruter !